La commune de Matoto, dont les copies de l’examen d’entrée en 7e année avaient été jugées surévaluées, a finalement rendu publiques les statistiques définitives ce dimanche soir après réévaluation.

Animé Sanoussy Bangoura, élève du complexe scolaire Rosana, a décroché la première place dans la commune de Matoto. Elle exprime sa joie suite à ce résultat : << Je suis un peu surprise d’être la première de la commune de Matoto, mais je savais que je travaillais dur à l’école. J’avais aussi un répétiteur à la maison. Je remercie Dieu, mes parents, et les encadreurs de mon établissement.>>

Pour son répétiteur, Daouda Camara, ce succès est une grande fierté : << C’est une fierté pour nous aujourd’hui. Occuper la première place dans toute une commune est une nouvelle qui réjouit toute la famille. C’est une fille très courageuse. De la 3e à la 6e année, c’est moi qui l’ai suivie. Elle était toujours motivée et faisait les exercices que je lui confiais. Que tous les parents qui en ont les moyens encadrent strictement leurs enfants en engageant des répétiteurs. C’est très important. >>

Animé souhaite poursuivre sur cette lancée et inspirer ses camarades à donner le meilleur d’eux-mêmes, démontrant que le travail acharné et le soutien familial sont les clés du succès.

Kadiatou Bassarta pour Planete7.info

À quelques semaines du démarrage des examens nationaux, les autorités éducatives affutent les armes pour la réussite totale de ces examens. Dans la commune de Matoto, le programme de l’année scolaire 2023/2024 avance comme voulu par les autorités communales de ladite commune. Déjà 70% dudit programme sont exécutés.

Rencontré dans la journée de ce jeudi par un journaliste de votre quotidien en ligne Planete7.info, Sékou Kaba, directeur communal de l’éducation de Matoto se dit satisfait de l’évolution des programmes dans sa juridiction avant de revenir sur les efforts fournis pour l’amélioration du système éducatif.

« A date, les programmes sont exécutés à plus de 70% ce qui veut dire que nous sommes bien dans le temps et les cours sont donnés à la satisfaction des élèves, directeurs, chefs d’établissement, la DCE y compris le département de la tutelle », dit-il.

Se prononçant sur les résultats obtenus lors des examens précédents, Sékou Kaba estime que c’est le fruit du travail abattu par lui et son équipe. « Le seul secret que nous avons c’est le travail dans l’union, le sérieux. C’est pourquoi nous sommes parvenus à changer la donne durant le temps qu’on a eu à faire. C’est pourquoi je rendrai un hommage mérité à tous ceux qui s’impliquent dans le processus puisque je ne suis pas le seul qui est derrière ce que vous voyez comme réussite, mais toute une équipe composée des cadres de la DCE, DSE et les chefs d’établissement qui fournissent un travail élogieux auprès des élèves et enseignants pour donner à Matoto un système éducatif de qualité », a-t-il laissé entendre avant de renchérir.

« Vous n’êtes pas sans savoir qu’à notre arrivée que le système éducatif était à l’agonie, mais dès après notre prise de fonction on a eu à faire des réunions, et le département a jugé nécessaire de procéder à la formation des formateurs puisqu’il faut forcément que l’enseignant soit à la hauteur pour qu’il puisse donner des bonnes leçons. Chose faite durant ces années-là avec un nombre important des enseignants voilà ce qui nous a permis d’obtenir ce résultat avec un niveau appréciable des élèves et surtout des enseignants de qualité », a-t-il déclaré.

Mohamed Diallo pour Planete7.info

C’est un incident qui est causé par l’explosion du transformateur qui alimente une partie du quartier Kissosso dans la commune de Matoto, d’ailleurs non loin de la centrale électrique du même quartier.

C’est aux environs de 19h que ce transformateur a explosé lorsque tout le monde était absent et concentré sur la rupture du jeûne. Pas de perte en vie humaine mais sur place trois véhicules et une moto qui étaient stationnés non loin du poteau qui abrite le transformateur ont été calcinés. Ce qui a irrité la colère des habitants dudit quartier qui ont érigé des barricades bloquant ainsi la circulation avant d’être dispersés par les agents de maintient d’ordre à coup de gaz lacrymogènes.

Rencontré dans la matinée de ce vendredi 15 mars 2024 par un de nos journaliste. Mamadi Fofana responsable du garage explique avant de faire une invite aux autorités. <<C’est effectivement hier aux environs de 19 heures lorsque le courant est revenu, quelques temps après on a entendu un bruit assourdissant comme nous n’étions pas loin nous sommes venus constater ce qui n’y allait pas.  On a trouvé que le transformateur a explosé et ça brûlé les trois voitures de nos clients qui étaient stationnées en bas du poteau où était suspendu ledit transformateur, et même la moto du garage qui était à quelques mètres de là a été brûlée>>, dit-il avant de poursuivre.

<<Les agents d’EDG n’ont rien fait. Depuis lundi le transformateur a pété, moi-même je suis allé les informer. Mais ils sont revenus le lendemain, quand j’ai quitté la ville, je suis venu les trouver ici(…) Ils ont dit que cela n’est pas un problème et que ça peut faire un ou deux mois ça ne fait rien, j’ai répondu qu’avant ce n’était pas comme ça, mais si vous dites que ça ne fait rien en tout cas nous sommes là. Et hier après avoir changé le frigo de la voiture, c’était au environ de 19 heures, on était parti pour la rupture. C’est là qu’on a entendu le bruit de l’explosion>>, a-t-il laissé entendre.

Fofana depolore l’inaction de la guinéenne en charge d’électricité et en outre invite les autorités à lui venir en aide.

<<Depuis hier aucun agent de l’EDG n’est venu il a fallu par le biais d’un voisin qui a appelé les agents de Topaz service incendie, ce sont eux qui sont venus nous sauver du pire. Et jusque là où nous sommes personne n’est venu ici aucune autorité n’est venue.
Je demande l’aide des autorités parce que, on a eu beaucoup de pertes. Les trois voitures, ce sont des sorties de port. On a appelé les propriétaires et on attend leur décision. Nous sollicitons quand-même l’aide des autorités pour pouvoir faire face aux propriétaires>>, a-t-il lancé.

Mohamed Diallo pour Planete7.info

C’est un phénomène qui n’est pas rare mais le cas de Kiki Camara étonne plus d’un. L’égarement des enfants et parfois même des personnes âgées est constaté presque chaque fois. Cet enfant qui serait âgé environ dix ans a quitté la maison familiale depuis le 01 février 2024 pour se retrouver dans la concession de Nfamara Camara, président du conseil de quartier de Kissosso.

Depuis cette date N’Famara n’a reçu aucun parent venu réclamer son enfant malgré l’alerte qu’il a faite à la police et à la gendarmerie. C’est pourquoi il décide de se tourner vers les médias pour espérer retrouver les parents de Kiki Camara avant qu’une autre décision qui sera coûteuse aux parents de l’enfant ne soit prise.

Rencontré par un de nos journalistes ce mercredi 21 février monsieur Camara revient sur les circonstances dans lesquelles il a reçu le petit garçon. « C’est depuis le premier février 2024 vers 22h que j’ai reçu cet enfant par un inconnu, qui dit l’avoir pris en cours de route le confondant à l’enfant de son voisin. Du coup le monsieur est venu me le présenter étant la première autorité du quartier. Mais comme c’était déjà tard la nuit le matin j’ai appelé les jeunes du quartier pour leur présenter l’enfant dans l’objectif de voir s’il est connu d’ici. Mais malheureusement personne n’a dit le contraire. Et nous avons pris des images du petit pour afficher sur les réseaux sociaux pour faciliter sa recherche mais depuis cette date personne n’est venu », dit-il.

Et de poursuivre.

« Malheureusement l’enfant ne connaît même pas le quartier d’où il est venu et il n’est pas à l’école aussi. La seule chose qu’on a pu obtenir de lui c’est l’identité de ses parents, son père s’appelle Kabinet Camara, sa maman Maciré Sylla et lui-même Kiki Camara pour le moment aucune suite favorable. Nous avons déjà informé la police et la gendarmerie qui est Entag mais ils nous demandent de voir ce que nous pouvons faire en tant que président du conseil de quartier si jamais les parents ne viennent pas d’ici là on va soit lui déposer à l’OPROGEM ou dans un centre approprié », conclut le président du conseil de quartier de Kissosso.

Une situation qui doit encore interpeller plus les parents qui, de nos jours ont tendance à démissionner carrément dans l’éducation et la responsabilité des enfants qu’ils mettent au monde. Il faut une vraie prise de conscience à ce niveau pour éviter de tels actes dans le futur.

Contacts : Tel : 627-85-54-30/622172840

Mohamed Diallo pour Planete7.info