Dans une période de transition politique, le choix entre l’apaisement et les manifestations de rue est crucial pour garantir la stabilité et l’unité nationale. Opter pour l’apaisement ne signifie pas renoncer à ses convictions, mais plutôt adopter une approche constructive qui favorise le dialogue, la concertation et la recherche de solutions durables.
En effet, Les manifestations de rue, bien que légitimes dans certaines circonstances, comportent des risques de débordements, de violences et de divisions. C’est un état de fait que nous enseigne l’histoire récente de notre pays. Elles peuvent aussi aggraver les tensions sociales et compromettre les avancées obtenues par la transition. À l’inverse, l’apaisement contribue à maintenir la paix, en permettant à toutes les parties prenantes de s’exprimer dans un cadre organisé et respectueux.
La transition est une période délicate où chaque voix compte. Le choix de l’apaisement encourage le dialogue national et donne l’opportunité à chacun de participer activement aux réformes nécessaires. Cela permet d’éviter l’exclusion et de construire des consensus solides, garants d’une stabilité durable.
Un climat apaisé donne aux institutions en place le temps et l’espace nécessaires pour se renforcer. Les manifestations prolongées peuvent fragiliser ces institutions et ralentir le processus de transition. En soutenant la voie de l’apaisement, nous contribuons à bâtir des institutions fortes, capables de répondre aux aspirations du peuple.
Les périodes de transition doivent être des moments de réflexion profonde, où chaque action est pensée pour construire un avenir meilleur. L’apaisement permet de poser des bases solides pour les générations futures, tandis que des manifestations fréquentes risquent de retarder les projets de développement et d’entraîner des pertes en vie humaine et surtout économiques.
Soutenir la transition dans la sérénité est un acte de patriotisme. Il s’agit de placer l’intérêt général au-dessus des intérêts partisans, et de reconnaître que la construction d’une nation passe par des sacrifices et des compromis. En tant qu’acteur politique, nous avons la responsabilité de veiller à ce que notre pays progresse dans un climat de stabilité et de respect mutuel. C’est d’ailleurs la matérialisation de cette volonté qui a donné naissance au collectif des leaders pour la Relance de la Transition.
Soutenir la transition par l’apaisement, c’est aussi s’inscrire dans une dynamique de changement culturel. La Guinée a l’opportunité de rompre avec les schémas traditionnels de confrontation pour construire une nouvelle culture politique basée sur la négociation, la tolérance et le respect des institutions en gestation.
Cela permettra d’encourager les jeunes générations à envisager la politique non comme un espace de conflit, mais comme un lieu de coopération pour bâtir l’avenir du pays.
Soutenir la transition guinéenne par l’apaisement est un choix stratégique et responsable. Il s’agit de donner une chance à la Guinée de se reconstruire sur des bases solides, en évitant les pièges de la division et de la violence. Le dialogue et la patience sont les clés pour permettre au pays de tourner une nouvelle page de son histoire, vers une démocratie apaisée et inclusive.
En conclusion, soutenir la transition par la voie de l’apaisement est une décision mûre et réfléchie qui vise à protéger notre nation, renforcer nos institutions et garantir une transition réussie. C’est ensemble, dans le calme et la concertation, que nous bâtirons l’avenir auquel nous aspirons tous.
MAMADOU BASSIROU DIALLO
Chargé de la communication de l’organe provisoire de direction de l’upag les patriotes
Email : Bachirdiallo60@gmail.com
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