La violence armée continue de semer la terreur dans la préfecture de Siguiri. Dans la soirée du vendredi 21 mars 2025, un orpailleur de 40 ans, Moussa Bérété, père de six enfants, a été froidement abattu par deux individus armés d’un fusil artisanal dans la sous-préfecture de Doko.
Le drame s’est produit sur l’axe reliant Tatakoudoun à FanafanaKo, alors que la victime se rendait sur son site d’exploitation en compagnie d’un enfant. D’après des témoins, les assaillants ont surgi brusquement et ouvert le feu sans sommation avant de s’emparer de la machine détectrice d’or de l’orpailleur. L’enfant, témoin impuissant de la scène, a miraculeusement réussi à s’échapper.
Alertés aux environs de 21 heures, des secouristes ont rapidement transporté la victime à l’hôpital préfectoral de Siguiri. Mais malgré les efforts déployés par l’équipe médicale, Moussa Bérété a succombé à ses blessures.
« Nous avons tout tenté pour le stabiliser, mais l’atteinte balistique au flanc droit, probablement au niveau du foie, a provoqué une hémorragie fatale », a expliqué le Dr Abdoulaye Bachir Condé, médecin des urgences médicochirurgicales.
Sur instruction du procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri, Me Ibrahima 1 Camara, le corps a été remis à la famille et inhumé.
Cette nouvelle attaque vient allonger la liste des violences qui endeuillent la région aurifère de Siguiri, où les orpailleurs restent des cibles privilégiées des bandes criminelles. Une insécurité croissante qui soulève des inquiétudes quant à la protection des travailleurs du secteur minier artisanal.
Saliou Fatou Cissé, correspondant à Kankan pour Planete7.info
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