Service national des bourses extérieures (SNABE) : le DG Mohamed Bamba Camara évoque les réformes entreprises !

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Le directeur général du service national des bourses extérieures est longuement revenu sur les réformes entreprises par sa direction inscrite parmi les priorités présidentielles. Pour Mohamed Bamba Camara, le SNABE est en train d’ouvrer exclusivement pour le bien-être des étudiants Guinéens à l’étranger.

Ces réformes traduisent la prise en compte du SNABE comme étant un service prioritaire du CNRD notamment du cabinet de la présidence de la république sous le management du ministre Djiba Diakité.

« Il y a eu beaucoup de réformes qui traduisent la prise en compte du SNABE comme service prioritaire.  Mais c’est de réformes qui n’ont jamais pu se faire sans être adossées à des autorités décidées à changer la situation des étudiants. Premièrement, c’est nouveau depuis 1987 les bourses qui n’avaient pas bougé, une décision a été prise on les a doublées. Nous avons initié un projet majeur de contrôle général des étudiants Guinéens dans le monde à travers un système pour bio maitriser les étudiants.  Parce que quand nous avons commencé, à assainir les listes, très vite on s’est retrouvé face à une situation où on n’aurait pas maitrisé sans cela tant il y avait du faux dans ce que les gens faisaient, les documents qu’on nous fournissait, nous n’avons aucun moyen de les contrôler d’ici. Avec le système de pré-enrôlement que nous avons lancé nous avons un bon nombre d’étudiants qui sont pré-enrôlés, nous avons lancé un deuxième pré-enrôlement, les gens ont trouvé que c’est trop, ça nous a permis d’éliminer en plus du premier arbitrage qu’on a fait, beaucoup d’étudiants qui étaient déjà pré-enrôlés. On les a éliminés parce qu’ils n’avaient pas vraiment tous les dossiers et là on est à la phase de biométrie. Aujourd’hui, nous sommes en train de faire la biométrie des étudiants », a expliqué le DG du SNABE.

Poursuivant, Mohamed Bamba Camara a évoqué également les initiatives en faveur des étudiants Guinéens à l’étranger, notamment le système de suivi permettant de suivre leur dossier en temps réel.

« Le SNABE comme beaucoup de structures avant a souffert des on-dit, des préjugés, aujourd’hui tout ce que nous recevons comme bourse nous publions donc on ne peut pas nous accuser de garder pour mon fils ou pour mon neveu d’un de mes collaborateurs. Nous avons mis en place avec l’appui du ministre, la commission nationale d’attribution des bourses. Avant, le ministre décidait de donner à qui il voulait, le directeur donnait à qui il voulait. C’était un service national mais privatisé, aujourd’hui il y a une commission nationale qui analyse les dossiers avec nous, quand on vient on a des dossiers présélectionnés qu’on leur sommet, on a un certain nombre de critères à savoir la qualité des dossiers par les notes, l’opportunité de la formation, il y a l’âge, parce que ce que beaucoup ne comprennent pas, on se cantonne sur la moyenne, mais dans les pays où nous envoyons ces étudiants beaucoup limitent l’âge d’accès. Alors si vous prenez un étudiant ici qui part d’office perdant, vous prenez le risque de perdre une place. A dossier égal nous prenons en compte le genre. Maintenant il y a des opportunités, tel que l’élève qui a réalisé un exploit exceptionnel et on a lancé les handi-bourses, une étudiante par exemple qui a réussi sa licence, mal voyante, on a très peu d’accompagnement pour ce genre de handicap en Guinée, on a attribué une bourse après examen et étude des dossiers. C’est la première fois en Guinée et c’est l’initiative des nouvelles autorités ».

Pour éviter la fuite des cerveaux après les études, le service national des bourses extérieures a trouvé des mécanismes et partenariats pour offrir des opportunités de formation et recherche de qualité aux étudiants.

« Nous avons lancé quelque chose de nouveau, les étudiants partaient avant à l’aveugle, à l’aventure, aujourd’hui chaque groupe d’étudiant qui part, on lui donne déjà un guide d’étudiant Guinéen. Dans ce guide il a tous les contacts, on a lancé également une plateforme nationale des anciens par pays, parce que trop longtemps on forme des étudiants qui vont servir ailleurs. On se fâche qu’ils ne reviennent pas servir leur pays mais comment voulez-vous qu’ils reviennent quand il n’y a aucun accompagnement ? aujourd’hui ces anciens accompagnent, font du mentorat encadré par le SNABE. Il nous arrive de prendre rendez-vous pour des groupes, pour aller rencontrer des entreprises, bientôt on va lancer des rencontres pour permettre aux étudiants sortants d’échanger avec des DRH, pour être bien informé sur toute la démarche pour en profiter ces étudiants. De même que le projet stage-emploi avec les entreprises avec qui on passe des contrats pour accueillir des nouveaux diplômés en leur sein », conclut Mohamed Bamba Camara.

 

Pathé Diallo 624045895

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