Routes Guinéennes : Des Citoyens Déplorent les Méthodes de l’AGEROUTE en Période de Pluie
La saison des pluies rend les routes guinéennes de plus en plus impraticables, causant des embouteillages interminables à travers Conakry et ses environs. Malgré les efforts de l’Agence Guinéenne de Gestion Routière (AGEROUTE) pour maintenir les infrastructures en bon état, de nombreux citoyens estiment que les techniques employées nécessitent une révision.
Amara Camara, rencontré à bord d’un taxi sur le tronçon Kagbelen-Kilomètre 5, a exprimé ses préoccupations : « Depuis que les agents de l’AGEROUTE ont commencé à creuser des trous sur la route, les accidents de motos sont devenus récurrents. De plus, ils n’ont même pas installé de panneaux de signalisation ou de bandes de sécurité pour identifier les zones de travaux. Avec les pluies qui ont commencé, les risques sont énormes« , a-t-il déclaré.
Kalil Touré partage cette opinion et appelle à la coopération des citoyens. « L’entretien de nos axes routiers est une bonne chose, mais commencer des travaux et les abandonner pendant des jours, sans contrôle ni signalisation, n’est pas acceptable. Les trous creusés contribuent à la dégradation de la route, car les véhicules qui circulent avec leurs différents poids aggravent les dommages. Il faut reconnaître les efforts de l’AGEROUTE malgré leur retard dans la maintenance des routes. Nous, citoyens, devons aussi comprendre que le travail mal fait ne dure pas. J’appelle à la patience, car nous avons vu des travaux précipités qui se sont dégradés en moins d’un mois. L’AGEROUTE doit finir le travail rapidement, sinon la pluie risque de tout compliquer et de mettre en péril des investissements de plusieurs millions« , a-t-il souligné.
Les témoignages de Amara Camara et de Khalil illustrent les frustrations et les attentes des citoyens face aux défis de l’entretien routier en Guinée. Alors que la saison des pluies bat son plein, il est crucial pour l’AGEROUTE de revoir ses méthodes de travail pour garantir la sécurité et la durabilité des infrastructures routières.
Mohamed Diallo pour Planete7.info