Le 6 décembre dernier, la conférence RISE UP a réuni des acteurs engagés pour sensibiliser sur les violences basées sur le genre (VBG). Placé sous le thème : « Promouvoir une génération consciente de ses droits et respectueuse de ceux d’autrui pour lutter contre les violences basées sur le genre », cet événement marquant a été l’occasion de débats riches et du lancement du livre « Silence Pluriél » de l’auteure Juli Nowai.
L’intervention poignante de Juli Nowai a captivé l’auditoire. À travers son roman « Silence Pluriél », elle met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes victimes de violences. « Ce roman, je l’ai écrit après avoir moi-même été confrontée à des cas de VBG. Mon objectif est de briser le silence et d’inspirer d’autres femmes à faire de même. Il est temps que les victimes cessent de se sentir honteuses et deviennent des actrices du changement », a-t-elle confié avec émotion.
Juli Nowai a également abordé la culture du silence enracinée dans nos sociétés : « Trop souvent, nous disons que tout va bien, même lorsque nous souffrons. Reconnaître et exprimer sa douleur est une étape cruciale pour avancer. » Son livre explore ces thèmes, donnant également la parole aux hommes, souvent contraints au silence par des pressions sociales.
Le choix de présenter « Silence Pluriél » durant les 16 jours d’activisme contre les VBG est loin d’être anodin. Juli Nowai a expliqué : « Cette période est une tribune idéale pour inciter les victimes à se libérer de leurs souffrances en brisant le silence. » Cet appel à la mobilisation résonne comme un écho aux millions de femmes qui, chaque jour, luttent dans l’ombre.
Lors de la conférence, Mme Souaré Binta Nabé, directrice générale de l’Observatoire National de la Protection et des VBG, a salué l’impact de l’ouvrage : « « Silence Pluriél » retrace des expériences universelles. Chaque femme, qu’elle soit mère, sœur ou amie, se reconnaîtra dans ces pages. »
Jean-Pascal Williams, participant à l’événement, a partagé son ressenti : « Cette conférence m’a permis de découvrir des réalités que j’ignorais. Je m’engage désormais à devenir un acteur actif pour freiner les violences basées sur le genre. »
La conférence RISE UP a jeté les bases d’une prise de conscience collective indispensable. En ouvrant le dialogue et en encourageant les victimes à s’exprimer, cet événement se positionne comme un tournant majeur dans la lutte contre les VBG.
Le chemin vers une société plus juste passe par une génération éclairée, consciente de ses droits et engagée à respecter ceux d’autrui. Avec des initiatives telles que la conférence RISE UP, l’espoir d’un avenir meilleur se concrétise chaque jour davantage.
Hawa Mohamed Soumah pour Planete7.info
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