Retour à l’ordre constitutionnel : le président de la LDRG estime qu’il faut éviter le scénario de 2009!

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Nous sommes pratiquement à dix (10) mois de la fin du chronogramme établi en commun accord avec la CEDEAO et la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya pour me retour à l’ordre constitutionnel. Dans la cité c’est l’actualité qui intéresse bon nombre d’acteurs socio-politiques du pays. Chacun y va de son commentaire.

Si certains estiment qu’il y aura un glissement de calendrier d’autres pensent que les réformes engagées sont les plus importantes. C’est le cas du président de la Ligue des Démocrates Réformistes de Guinée (LDRG) qui soutient que la transition n’est seulement pas pour le retour à l’ordre constitutionnel.

Mamadou Oury Diallo pense qu’il faut avoir des bases solides pour permettre à la Guinée de sortir du gouffre avant de se prononcer sur le recensement administratif à vocation d’état civil engagé par les autorités actuelles.

« Ce fut une occasion de poser les questions que nous avions au ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation qui a la charge de cette réforme et qui est cruciale pour notre pays. Nous avons apprécié l’initiative qui consiste à rapprocher les acteurs politiques pour nous mettre à jour sur l’évolution de cette réforme. Au cours de cet atelier qui nous a impressionné par son envergure puisqu’il faut rappeler à nos citoyens que le RAVEC n’est pas seulement pour le fichier électoral, mais bien au contraire ça nous permet d’avoir un Etat dans son vrai sens. C’est à partir du RAVEC bien sûr qu’on va dériver le fichier électoral donc entre autres c’est un exploit à féliciter et à encourager. Chaque citoyen guinéen doit avoir un numéro d’identification pour lui permettre de bénéficier les services de l’Etat. Puisque dans les années à venir un citoyen qui n’a pas ce numéro c’est comme si la personne n’existe pas aux yeux de l’Etat », a-t-il laissé entendre avant de s’exprimer sur le chronogramme de la transition.

« C’est une transition qui ne se résume pas seulement qu’au retour à l’ordre constitutionnel. Nous assistons à une transition de refondation, de réforme qui est contraire de celle de 2009. Qui nous a conduit là où tout le monde connaît. C’est pourquoi nous avons tiré les leçons puisque nous en avons plus besoin de cela. Donc nous devons engager des réformes pour redresser notre pays. Il est important que nous arrivions à pérenniser les réformes engagées pour permettre à ce que quel que soit celui qui viendra après cette transition ne soit pas à mesure de remettre en cause ces acquis-là. Des actions concrètes ont été engagées et nous voyons des progrès, aujourd’hui nous sommes avec le RAVEC c’est un document qui est extrêmement important pour notre pays. Donc il est nécessaire d’aller jusqu’au bout avec la moralisation de la vie publique. Se prononçant aussi sur le chronogramme établi en commun accord avec la CEDEAO, je peux vous dire aussi que sur ce plan nous avançons même si certains pensent que le rythme est trop lent, qu’à cela ne tienne nous sommes convaincus qu’à ce niveau il n’y a rien à craindre. Et nous au sein de la LDRG c’est qui nous intéresse nous voulons qu’à chaque étape dépassée que ça soit bien fait. Et vous n’êtes pas sans savoir que le général Mamadi Doumbouya a annoncé un référendum courant 2024 donc c’est une bonne nouvelle aussi même si par compte au sein de la classe politique cela n’est pas d’actualité, tout le monde se focalise aux élections présidentielles », a-t-il déclaré.

« Je ne suis pas certain qu’au 31 décembre que la transition sera terminée mais il y a une dynamique qui est là c’est plus important d’ailleurs, cette dynamique ne doit pas être interrompue à causes des intérêts égoïstes donc elle est à encourager”, conclut le président de la LDRG.

 

 

 

Mohamed Diallo pour Planete7.info

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