Respect du Chronogramme de la transition : le parti de Sidya Touré met en garde le colonel Mamadi Doumbouya

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L’Union des Forces Républicaines (UFR) dirigée par l’ancien premier ministre Sidya Touré était face aux militants et sympathisants du parti ce samedi 13 janvier au compte de la toute première rencontre de l’an 2024.

Au cours de la rencontre dirigée par Tidiane Conté membre du bureau politique, plusieurs sujets ont été débattus notamment celui lié au respect du chronogramme de la transition.

Tidiane Conté dans sa prise de parole soutient que personne n’est à mesure de se prononcer sur la fin de la crise liée à l’incendie de l’unique dépôt de carburant.

« La tragédie qui s’est produite à Kaloum l’an dernier a des conséquences que personne ne peut imaginer. C’est extrêmement grave pour notre pays. Imaginez d’abord, il n’y a qu’un seul dépôt de carburant pour toute la Guinée, c’est très inquiétant. Aujourd’hui, nous n’avons pas de dépôt de carburant convenable. Les conséquences sont diverses notamment sur la cherté de la vie, la crise de carburant, le chômage. Des choses vraiment inquiétantes. Personne ne peut dire avec assurance quand est-ce que cela va s’arrêter », regrette le responsable de l’UFR.

Poursuivant, Tidiane Conté s’est prononcé sur le respect du chronogramme de la transition

« L’année 2024 commence avec un cauchemar pour le peuple de Guinée. La transition n’apportera rien de spécial à notre pays si ce n’est le retour à l’ordre constitutionnel. Ce n’est pas parce que nous détestons les autorités de la transition. Nous avons donc comme préoccupation aujourd’hui, l’organisation des élections. Ce qui devrait être le cas pour le président de la transition et nous aimerions que l’engagement pris par Mamadi Doumbouya et son équipe soit tenu, pour que les élections soient organisées en cette année 2024 », a-t-il laissé attendre.

Pour finir Tidiane Conté n’a pas manqué de s’indigner face à la situation que traverse les médias guinéens. « La Guinée vit une situation que nous n’avons jamais connue. La liberté de la presse a été acquise grâce à un long combat sous le leadership d’un militaire. Aujourd’hui, un autre militaire vient nous retirer tout cela, c’est extraordinaire. Interdiction des manifestations, restriction d’internet et autres, tout cela sous la gouvernance de Mamadi Doumbouya. Pourtant, ce n’est pas ce qu’il nous avait dit le 5 septembre 202 », regrette-t-il.

 

Mohamed Diallo pour Planete7.info

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