Réaction du PEDN sur la nomination de Bah Oury: « c’est une façon aussi de démystifier les politiques »

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C’est un visage qui est connu presque de tous  même si la grande partie ne pouvait s’y attendre à ce que le président de la transition le choisisse comme premier ministre après la dissolution du gouvernement du Dr Bernard Goumou le 19 février dernier.

Dans la soirée de ce mardi 27 février le général Mamadi Doumbouya a, à travers un décret lu à la télévision nationale procédé à la nomination d’Amadou Oury Bah connu sous le nom de Bah Oury comme premier ministre chef du gouvernement qui va dorénavant parachever la deuxième partie de la transition et les activités entamées par l’équipe sortante.

Depuis sa nomination, les réactions des acteurs politiques ne tarissent pas. Dans la journée de ce mercredi 28 février notre rédaction à travers un de nos journalistes a tendu son micro à Mohamed Cisse, responsable de communication de PEDN. Pour ce proche de Lansana Kouyaté le nouveau Premier ministre a la capacité intellectuelle et technique avant de laisser entendre que tout ne se résume pas à lui.

« Ce qu’il faut noter dans tout ça, ce que le profil du nouveau Premier ministre fait partie des profils potentiels. Il en a la capacité intellectuelle et technique mais aussi la compréhension nécessaire du processus. C’est un monsieur qui connaît mieux le monde politique depuis une dizaine d’années il est actif sur le terrain. Donc J’estime qu’il fait partie des personnes mieux placées pour cerner l’enjeu et savoir comment aller dans le sens de la réconciliation pour que tout le monde se retrouve dans la dynamique« , a réagi le porte-parole PEDN.

Poursuivant, le responsable du PEDN ose espérer que le nouveau locataire issu de la classe politique va pouvoir rapprocher les positions entre les acteurs politiques.

« Il faut noter que la gouvernance était pratiquement fermée aux acteurs politiques, donc nous pouvons dire que le choix d’un premier ministre issu de la classe politique est un signal d’ouverture, mais il faut attendre que le gouvernement soit composé pour savoir jusqu’où ça peut partir. Mais c’est une façon aussi de démystifier les politiques puisque d’autres pensaient jusque là qu’ils (les politiques) étaient le problème pour la bonne marche du pays. Mais là ça prouve à suffisance aussi qu’ils sont des solutions et il faut partir avec eux », a-t-il indiqué avant de renchérir.

 » Nous évitons de rentrer dans l’euphorie, nous ne pouvons qu’apprécier le profil. Le reste c’est sont les actions qui vont démontrer s’il est l’homme de la situation mais nous estimons quand même qu’il a la capacité existante pour être l’homme de la situation. Mais tout même que les gens comprennent que tout ne se résumera pas à lui. Il fera partie d’une équipe il doit suivre la ligne du président de la transition et plusieurs facteurs qui peuvent déterminer son efficacité, nous espérons néanmoins qu’il aura de la bonne foi de part et d’autre pour que la marche puisse être paisible. Sa priorité d’abord c’est de former une équipe avec des profils adaptés au contexte, d’avoir une politique générale conforme dans l’esprit de la transition qui se trouve dans les 35 résolutions du cadre de dialogue et composé une équipe qui pourrait privilégier la conciliation la main tendue maintenue aux autres et d’éviter les discours de nature à ne pas casser d’avantage les possibilités d’unification de toutes les composantes de la Guinée » a-t-il conclu.

 

 

Mohamed Diallo pour Planete7.info

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