Pots-de-vin pour critiquer le gouvernement? Que le PM apporte les preuves de ses affirmations!

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C’est visiblement un Premier ministre qui en avait gros dans son coeur qui a pris part à la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse mercredi à la HAC. 

 

Dr Bernard Goumou puisque c’est de lui qu’il s’agit, y a brillé par sa présence. Dans son exposé à l’allure improviste comme à ses habitudes, il a piqué une corporation qui ne fait que son job.

Au lieu de dénoncer les exactions que subissent les hommes de médias, le locataire du palais de la colombe s’est lancé plutôt dans une diversion.

« Quand vous voyez des journalistes qui se mettent dans le manteau des hommes politiques, qui sont payés par-ci par-là par des pots-de-vin pour décrédibiliser un homme politique, je pense que c’est inacceptable. Et vous en tant qu’association de la presse, vous devrez veiller à ce que ces journalistes soient rayés dans vos associations (…) Quand un journaliste utilise sa plume, son micro pour dénigrer, pour dépeindre un chef d’État, je pense que cela est inacceptable. Pire, il ne reste pas à dépeindre seulement un chef de l’État, mais à attaquer sa vie privée, la vie de sa femme, de sa mère et de ses enfants. Pour nous et pour vous, cela doit être inacceptable« . Fin de citation.

C’est extrêmement grave que de tels propos viennent d’un haut responsable de l’administration et de surcroît d’un Premier ministre chef d’un gouvernement.

En plus d’être hostile aux critiques, c’est clair que notre PM ne fait pas la différence entre les critiques que font les journalistes en direction des hommes dont les actions sont publiques, et le débat qui touche la vie privée de quelqu’un. C’est différent Monsieur le Premier ministre.

Malheureusement, certains hommes de médias, sans peut-être imaginer les conséquences de telles affirmations ont applaudi le PM et la Haute Autorité de la Communication ne dira pas mot.

Imaginons un seul instant, si c’est un journaliste qui s’était permis de tenir des propos similaires à l’endroit d’un membre du gouvernement, il allait le lendemain être convoqué par la HAC s’il ne se retrouve pas d’ailleurs en prison.

Les associations de presse doivent condamner ces propos d’une extrême gravité de Monsieur Goumou et lui demander d’apporter les preuves de ses affirmations.

On pourrait même intenter une action judiciaire contre le chef du gouvernement s’il n’est pas en mesure de fournir la moindre preuve de ce qu’il dit.

L’affaire de la vente de Air Guinée à Kankan, la date de l’indépendance de la Guinée, le 01 mai et le SMIG (…) le Dr Bernard Goumou est un habitué des sorties ratées.

 

Amadou Diouldé Diallo 

 

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