Un ancien ministre du régime défunt avait dit : « Nous étions comme vous, vous serez comme nous ! ». Il faut immédiatement rompre avec cette pratique. Un n’est pas la coutume mais c’est le début du commencement.
En effet, je prie le Général Président Mamadi DOUMBOUYA d’être encore plus Clément car si l’équipe dirigeante gouvernementale a « merdé » en manquant totalement de sérénité et failli à sa mission, mais, optons pour les bonnes et meilleures pratiques républicaines. Les mesures conservatoires méritent d’être allégées sans obstruction de la réédition des comptes qui est la véritable marque d’une république fondée et reposant sur la vertu.
Les qualités morales, intellectuelles et techniques constituant le socle de la République, nous obligent à être très exigeant et rigoureux mais pas dans l’extrême. Je veux dire qu’on ne résout pas une crise en créant une autre. Partons du postulat qu’il n’y a aucune gestion innocente, c’est le seuil du tolérable et la présomption d’innocence qui doivent être imprimés à tout acte.
Cette fois-ci, il nous faut apaiser afin que dans un environnement normal et détendu, les passations de charges et services se fassent dans les cas échéants.
C’est le même leadership qui continue à la tête de la République. Ce reflet d’un temps normal marqué par votre présence effective encore aux affaires doit se faire sentir dans l’atmosphère.
Les corps habilités au contrôle pourraient rabattre leurs travaux et faire les constatations qui s’imposent. À partir de ce moment, tout manquement (infraction) constaté mérite répression et les mesures qui s’y rattachent.
Puisse Dieu guider et éclairer nos pas ! Amen !
Souleymane Doumbouya sociologue