Ouverture des institutions d’enseignement supérieur le 02 novembre : l’ISSEG plein dans les préparatifs
À moins d’un mois du début des cours dans les universités et instituts supérieurs de Guinée, la rédaction de Planete7.com s’est rendue à l’ISSEG à travers un de ses reporters. L’institut supérieur des sciences de l’éducation de Guinée est une institution d’enseignement supérieur public qui assure la formation des personnels de l’éducation. Située dans la commune de Ratoma sis à Lambanyi, avec Docteur Moussa Camara, directeur général adjoint chargé des études, dans cet entretien, nous revenons sur le bilan de l’ISSEG l’année passée et les perspectives pour la nouvelle rentrée.
Planete7 : Bonjour M. Camara ?
Dr Moussa Camara : bonjour !
Quel bilan peut-on retenir de l’enseignement à l’ISSEG l’année dernière ?
-Je vais commencer par l’aspect le plus pertinent qu’est la qualité. Quand on parle de la qualité, on parle de l’enseignement et des apprentissages. L’année passée, suite donc au conseil institutionnel, il a été démontré que nos étudiants ont réussi à près de 85%. On a enregistré très peu de dettes académiques et la plupart des mémoires qui ont été soutenus par les sortants, en tout près de 95% des étudiants ont soutenu leur mémoire de fin de formation. Une minorité a été recalée, mais dans l’ensemble, comme je le disais, près de 100%, en tout cas au niveau de la licence 4, ceux qu’on a mis à la disposition de l’enseignement supérieur sont aujourd’hui outillés de faire face aux défis. Sur le plan pédagogique, tout s’est très bien passé à l’ISSEG. En même temps, il y a eu un acquis aussi au sein de notre institution, c’est l’amélioration de l’accès des infrastructures qui ont été renforcées. Aujourd’hui, on a près d’une douzaine de salles de classes qui vont bientôt accueillir les étudiants orientés nouvellement et ceux qui sont déjà là.
Il y a eu quand même des difficultés Monsieur le directeur ?
-Naturellement, nous avons 5% d’étudiants recalés, de ceux qui doivent sortir, mais aussi certains étudiants qui ont des dettes académiques compte tenu de plusieurs facteurs. Mais ces difficultés, si vous voulez, n’ont pas compromis le fonctionnement normal de l’institution.
Venons-en maintenant, à moins d’un mois du début des cours dans les différentes institutions d’enseignement supérieur (02 novembre 2022), quelles sont les dispositions que vous avez prises pour la bonne réussite des programmes d’enseignement à l’ISSEG cette année ?
-Les dispositions d’une manière classique, on se prépare dès le début de l’année à accueillir les nouveaux étudiants, leur expliquer les conditions académiques et tous les problèmes qui sont liés au fonctionnement de l’institut. On le fait presque une semaine durant pour que les nouveaux soient engagés à travailler avec les autres qui sont déjà ici. Les dispositions, nous y sommes comme vous le voyez, nous sommes en train de travailler pour organiser des conférences, l’accueil, toiletter l’institut et toutes les autres dispositions à savoir pédagogiques et matérielles sont prises pour que la rentrée se déroule normalement.
L’ISSEG est connu pour sa rigueur, pour la nouvelle rentrée, allez-vous atténuer la pression ou cela sera intensifier ?
-Il faut que les gens arrêtent ! Une institution, a des objectifs à atteindre, un règlement intérieur, il y a des dispositions qui sont prises et ses dispositions, on ne peut les diminuer ou les augmenter, non. Il y a les exigences du LMD, on les respecte et puis c’est tout. Tous les problèmes de tenues vestimentaires et autres ne sont que du spectacle. En réalité, un étudiant bien formé doit savoir comment s’habiller. Un étudiant, quel que soit l’institution en Guinée, doit être conforme, parce que c’est la base, c’est quand on est sur les bancs qu’on apprend à être cadre.
Qu’en est-il des programmes d’enseignement alors, monsieur le directeur général adjoint chargé aux études ?
-On suit ce qui est écrit sur le plan d’action. C’est tout, on n’a pas à créer autre chose, c’est surtout quand on se rend compte qu’il y a un retard des activités qui n’ont pas répondu aux attentes, alors là, on essaye d’améliorer. Mais il n’est pas question de revenir ou de diminuer. On n’exerce pas de pression sur les étudiants, ce sont des exigences académiques et bien, on suit ces exigences jusqu’au bout.
Merci à vous Docteur Moussa Camara, maître-assistant à l’université de CAMES en philosophie et directeur général adjoint chargé aux études de l’ISSEG.
-Merci !
Entretien réalisé par Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.com