N’zérékoré/ Justice : Les rideaux sont tombés sur les audiences militaires criminelles et correctionnelles.

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Entamés depuis le 27 décembre 2023, les audiences militaires criminelles et Correctionnelles ont pris fin ce vendredi 05 janvier 2024. C’est la salle d’audience près le tribunal de première instance de N’zérékoré qui a abrité ladite audience en présence des autorités judiciaires et plusieurs hommes en uniforme.

Cinq dossiers étaient inscrits au rôle d’audience dont deux criminels et trois correctionnels. Dans le dossier ministère public contre le sergent-chef Youssouf Camara alias tête de bœuf, poursuivi pour des cas de vols à main armée, le parquet a requis trois ans d’emprisonnement ferme à l’encontre du prévenu. Dans le second dossier criminel, le tribunal a requalifié les faits et renvoie l’accusé Adjugent chef Mohamed Keita alias Philippe Haba pour des fins de la poursuite, des chefs de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donnée, par contre le déclare coupable de détention illégale d’armes de guerre.

Le ministère public représenté par le colonel Daïlamine Sow, s’est réjoui de la décision du tribunal et affirme que personne n’est au-dessus de la loi.

« Nous avions procédé à l’ouverture solennelle de ces audiences criminelles le 27 décembre 2023, étaient inscrits au rôle cinq dossiers. Vous avez tous suivi comment les débats ont été menés dans une sérénité parfaite. Vous avez vu aussi comment les forces de défense et de sécurité ont accordé de l’importance à cette audience criminelle parce que la salle était remplie de beaucoup de militaires. Les décisions qui ont été rendues sont à la satisfaction du ministère public parce qu’en entièreté le président et ses accesseurs ont séduit le ministère public. Le comble dans ces infractions qui ont été poursuivies ici, c’est des affaires de détentions illégales d’armes de guerre. Certains n’ont pas manqué de dénoncer à la barre que des militaires détiennent encore des armes provenant de leurs parents à quelque degré que ça soit, qui sont décédés ou qui ont pris leur retraite. Aucun militaire n’a le droit de garder une arme par devers lui, si ce n’est par une dotation officielle. Tous les citoyens Guinéens sont égaux devant la loi », Précise l’empereur des poursuites du tribunal militaire de N’zérékoré.

Pour sa part Maître Félix Mathos avocat de la défense pense que le droit a été dit par le parquet.

« Je remercie le législateur guinéen qui a créé le tribunal militaire pour pouvoir palier aux infractions qui pourraient être commises par les militaires. Les décisions qui ont été prises sont sans passion, partis prise. Je suis très content de la décision du tribunal. L’application des textes de loi en matière pénale est très stricte. Les peines de certains clients qui ont été réduits et cela m’a beaucoup plus. Le tribunal correctionnel ou militaire n’est pas seulement que répressif, il est aussi un tribunal d’éducation et de réinsertion », Souligne Maître Félix Mathos.

Pour rappel, 8 prévenus accusés pour des faits de complicité d’évasion dans un dossier correctionnel ont été purement et simplement relaxés par le parquet.

 

 

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