Juste après sa nomination au poste de premier ministre chef du gouvernement par le général Mamadi Doumbouya, Amadou Oury Bah multiplie les rencontres pour faire face aux difficultés et trouver des solutions sur la crise sociopolitique guinéenne.
Interrogé ce mardi 12 mars 2024, chez nos confrères de RFI, le premier ministre s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité. En parlant des félicitations du président Cellou Dalein Diallo, Amadou Oury Bah pense que les rancœurs et les frustrations du passé doivent être reléguées au second plan.
« Il y avait eu des crispations qui étaient de manière très spontanée, après deux ans et demi maintenant, le temps a permis de ramener la raison au niveau de la plupart des acteurs, suite à ma nomination, j’ai reçu les encouragements et les félicitations des acteurs que vous venez de citer (Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré). Donc nous allons renforcer cette dynamique de décrispation et nous allons travailler à ce que tout le monde puisse se retrouver autour de la table pour que la Guinée puisse revenir à un ordre constitutionnel normal », a indiqué le PM Bah Oury.
Par ailleurs, il précise que 72 heures après sa nomination, « lui (Cellou Dalein Diallo) même a pris l’initiative de m’appeler pour me féliciter et m’encourager. Je lui ai répondu que je le remercie et qu’il est temps que tous, travaillons pour assurer un retour à un ordre constitutionnel. » a-t-il fait savoir.
Poursuivant son intervention, Amadou Oury Bah souhaite que les rancœurs et les frustrations d’hier doivent appartenir au passé. Il faut se donner les mains pour travailler la Guinée qui est un bien commun à tous.
« Nous devons travailler à aller au-delà des considérations personnelles et se rendre compte que ce pays a besoin de stabilité, d’avoir un climat politique assaini et serein et nous veillerons à ce que les contingences personnelles n’affectent pas les prises de position que les autorités en situation de responsabilité peuvent prendre. C’est pour cela dès mon installation comme premier ministre chef du gouvernement, j’ai invité tous les anciens premiers ministres disponibles qui sont à Conakry, à ce qu’on se retrouve pour parler et bénéficier de leurs expériences de reconnaissance dans les affaires de l’Etat, les rancœurs et les frustrations d’hier doivent être relégué aux calendes grecques. » a-t-il conclu.
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