Marche pacifique annoncée par le SPPG : un soutien de taille fait son entrée !

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Les rangs du Syndicat Professionnel de la Presse Privée de Guinée (SPPG) ne font que grossir. Après plusieurs autres structures de la société civile qui marquent leur solidarité à la lutte que mène le syndicat de la presse privée face à la restriction de la liberté de la presse et à l’internet, une grosse pointure su mouvement syndical fait son adhésion à ce combat noble.

Ce jeudi 11 janvier 2024 à l’occasion d’une formation de trois jours organisée par la CNTG au centre-ville, le secrétaire général de cette instance a, au cours de son discours d’ouverture réitéré son engagement à soutenir le SPPG d’où son appel à la solidarité entre les mouvements syndicaux.

Au sortir de la salle Sékou Jamal Pendessa se dit réconforté, avant de laisser entendre que la lutte amorcée pour la liberté de la presse continue.

« Nous ferons un déferlement humain le 18 janvier prochain. Comme vous l’avez constaté, nous avons le soutien de la CNTG. Il y a une semaine, nous avons eu une rencontre avec le général Amadou Diallo à la bourse du travail, qui a exprimé son soutien sans réserve à la presse et au SPPG. Aujourd’hui, vous l’avez vu à cet atelier, tout son discours est consacré à la liberté de la presse, la liberté syndicale aux intérêts des travailleurs. Il a encore réitéré que la CNTG va soutenir notre mouvement. Il est allé jusqu’à rappeler qu’en sa qualité de coordinateur général du mouvement syndical guinéen, c’est l’ensemble de la classe ouvrière qui va être mise en branle dans cette lutte », déclare le secrétaire général du SPPG avant de renchérir.

« L’autre aspect, c’est que nous ne sommes plus seuls, puisque notre centrale d’affiliation est avec nous. Il a appelé à la solidarité entre ces trois fédérations. La presse privée comme on le dit à la CNTG, le SPPG, la fédération de l’information, mais aussi des télécommunications. Après ces trois jours d’atelier, nous allons former un bloc qui va piloter ce mouvement. Vous verrez que l’ennemi d’en face n’aura pas le choix que de libérer les médias et les réseaux sociaux. Nous sommes déterminés, le samedi prochain, nous avons une grande rencontre à la maison de la presse avec des plateformes de la société civile qui viendront officialiser leur soutien et qui s’ajoutent au bloc que nous sommes en train de former ici avec les camarades des télécommunications et de l’information », a-t-il laissé entendre.

 

 

Mohamed Diallo pour Planete7.info

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