Marc Yombouno : « nous sommes convaincus que c’est possible de tenir les élections même en 6 mois s’il y a la volonté »

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Le navire jaune qui a conduit les destinées de la Guinée de 2010 au lendemain du 05 septembre 2021, jour du coup d’Etat qui a renversé le pouvoir de l’opposant historique Alpha Condé continue tant bien que mal de tenir ses assemblées hebdomadaires, même si par compte les militants et sympathisants du Rassemblement du Peuple de Guinée ne répondent pas à l’appel comme les années précédentes. Les proches de l’ancien président continuent de marquer leur présence au siège du parti situé dans la commune de Gbessia tous les samedis.

Le week-end dernier, les lieutenants de l’ancien locataire du palais Sekhoutoureya ont fait à l’occasion de l’assemblée générale du parti le détour de l’actualité socio-politique du pays notamment sur la récente rencontre des leaders des forces vives réunies dans une coalition dénommée « Union Sacrée »

Dans sa prise de parole l’ancien ministre du commerce, réitère le combat des FVG pour le retour à l’ordre constitutionnel à la fin du chronogramme de la transition établi en commun accord entre la junte et la CEDEAO

« Que ça soit union sacrée ou autre, les forces vives ne sont pas détruites. Elles existent et continuent leur lutte. Le RPG participe avec l’UFDG, l’ANAD, l’UFR et beaucoup d’organisations de la société civile. Mais ce sont des coalitions qui se sont réunies. Et la plupart, ce sont des coalitions qui ont accompagné la transition, qui ont participé au dialogue. Mais, après tout, qui ont été responsables et ont tiré la raison pour dire qu’ils ont été trahis. Tout ce qu’ils ont dit comme résolution, aucune n’a été approuvée. Tout ce qu’ils se sont dit dans ces assises, rien n’a été approuvé », dit Marc Yombouno avant de renchérir.

« En tant que politiques responsables, ils se sont réunis pour revenir sur le chemin que le RPG et les forces vives ont emprunté », a-t-il laissé entendre

Et de poursuivre. « L’objectif de cette coalition, est de réunir et d’utiliser tous les moyens légaux, sensibilisation, manifestations, les plaidoiries, pour qu’à la fin du 31 décembre 2024, qu’il y ait un retour à l’ordre constitutionnel. C’est-à-dire, qu’en janvier 2025, qu’on ait un président élu démocratiquement. C’est l’objectif de cette union sacrée. Et nous sommes convaincus que c’est possible de tenir les élections même en 6 mois s’il y a la volonté » conclu-t-il

 

 

 

 

Mohamed Diallo pour Planete7.info

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