La question des libertés publiques en Guinée revient au centre du débat après une sortie incisive d’Alpha Kolla Baldé, président du Mouvement Alliance pour la Démocratie. À travers une déclaration empreinte d’ironie, l’opposant politique dénonce l’interdiction des marches pacifiques tout en pointant du doigt une application sélective des règles.
« Marche pour la Paix et l’Unité ! Donc, en Guinée, marcher est interdit, sauf si c’est pour applaudir ceux qui interdisent de marcher ? Awa, on attend maintenant le ‘jeûne contre la faim’, la ‘danse contre la misère’ et le ‘défilé pour le développement’. »
Cette déclaration intervient alors que les autorités guinéennes encadrent strictement les manifestations publiques, invoquant des impératifs de sécurité et d’ordre public. Les marches non autorisées sont régulièrement interdites, une mesure qui suscite des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile.
Les propos d’Alpha Kolla Baldé s’inscrivent dans ce contexte. Par un ton ironique, il met en parallèle l’interdiction des marches et d’autres formes d’expression publique. Ce message a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, entre approbation et critiques.
À ce stade, aucune réaction officielle n’a été enregistrée de la part des autorités. La question des manifestations reste un sujet récurrent dans le débat public guinéen, avec des positions divergentes entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile.
Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info
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