Madina : A la rencontre des vendeurs de produits pharmaceutiques non agréés !

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Quelques semaines après l’opération de saisie des produits pharmaceutiques et fermeture des boutiques non agréées, votre quotidien a effectué une visite sur le terrain ce mercredi 13 décembre 2023. Un de nos journalistes est allé à la rencontre des anciens marchands de ces produits au marché de Madina, situé dans la commune de Matam pour s’enquérir de leur réalité.

Ils étaient là nombreux à camper devant leur boutiques et conteneurs tous cadenassés par les services compétents. Mamadou Bah a bien voulu nous répondre mais hors micro puisque ses collaborateurs n’ont pas voulu qu’il s’apprête à nos questions estimant que les hommes de médias divulguent leur secret.

Malgré tout lui, accepte de nous décrire la situation qu’ils traversent depuis bientôt trois semaines.

« Le jour qu’ils sont venus il n’y a pas quelque chose qu’ils n’ont pas fait sauf le bon. D’autres agents nous insultaient et violentaient même. On a des voisins qui ont perdu des montants au cours de cette opération. Il n’y a jamais eu un délai, ils sont venus juste procéder à la fermeture des boutiques et saisir la marchandise. Mais c’était à l’époque de l’ancien Président donc même s’ils trouvent que nous sommes dans l’illégalité ils devaient au moins nous alerter une façon pour nous de se préparer, mais venir nous prendre comme des malpropres ou des étrangers c’est quand même décevant. Bien-sûr nous acceptons que ce n’était pas autorisé, alors pourquoi même les pharmaciens agréés viennent prendre avec nous pour revendre et puis à des prix exorbitants mais personne ne parle. Donc ce qui veut dire que d’une façon ou d’une autre on était quand même en train de faire l’affaire de tout le monde. Nos boutiques sont à notre disposition mais on ne peut rien mettre dedans puisque non seulement c’est tout notre capital qu’ils ont pris et de l’autre côté pour le moment rien n’est dit de la situation, depuis le départ des agents si vous constatez ils sont stationnés à la rentrée du centre mais les départements de la sécurité et celui de la santé n’ont rien dit pour le moment par rapport à la suite du dossier », explique notre interlocuteur avant de se poursuivre.

« Vous savez quand même ce sont des responsables de famille qui étaient là, qui veut dire que d’une manière ou d’une autre chacun avait des bouches à nourrir, imaginez combien de fois que cela peut économiquement impacter. En plus nous sommes à plats comme ça, pour le moment nous sommes là mains vides. Nous venons par ce que les lieux nous appartiennent et on ne peut pas étant des pères de familles rester à la maison malgré tout, donc nous venons voir comment au moins trouver la dépense, même si par compte qu’on ne travaille pas mais le bon Dieu ne nous abandonnera pas », a-t-il conclu.

 

 

Mohamed Diallo pour Planete7.info

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