Le Conseil National des Jeunes de Guinée (CNJ-G) Plaide pour un Soutien Institutionnel Renforcé

À l’occasion de son premier anniversaire, le Conseil National des Jeunes de Guinée (CNJ-G) a tenu une conférence de presse marquante ce vendredi, dressant le bilan de ses activités tout en dénonçant des obstacles majeurs à son développement. Au cœur des préoccupations : l’absence d’un décret officiel, freinant l’accès aux financements alloués par l’État.

Abdoulaye Diane, président du CNJ-G, a ouvert son intervention par un récapitulatif des initiatives mises en œuvre en faveur de la jeunesse guinéenne. Cependant, il a rapidement mis en avant les limites auxquelles l’organisation se heurte, notamment l’absence de reconnaissance légale.
« Si l’État nous alloue des moyens, il est impératif d’avoir un décret officiel pour débloquer les fonds et justifier leur utilisation. Ce décret, indispensable, reste inexistant. Par conséquent, nous ne pouvons bénéficier des ressources déjà prévues, ce qui entrave notre mission », a-t-il expliqué avec conviction.

Le CNJ-G pointe du doigt l’inaction du ministère de la Jeunesse, qu’il estime responsable de porter ce plaidoyer en conseil des ministres. Diane a insisté sur l’urgence de la situation :
« Nous demandons au ministère de la Jeunesse d’agir pour soumettre ce dossier au président de la République. Une fois le décret signé, nos activités pourront enfin bénéficier des subventions prévues dans la loi des finances. Cela nous permettra de mettre en œuvre des actions concrètes et durables. »

Cette conférence de presse a également été une tribune pour rappeler l’importance stratégique du CNJ-G dans la structuration et le développement de la jeunesse guinéenne. Abdoulaye Diane et son équipe espèrent que cet appel trouvera un écho favorable auprès des autorités compétentes, permettant ainsi de lever les barrières administratives qui freinent leur action.

Le CNJ-G, déterminé à poursuivre son engagement, appelle à une mobilisation rapide pour garantir à la jeunesse guinéenne le soutien institutionnel qu’elle mérite. Une reconnaissance officielle serait, selon Diane, un premier pas décisif pour transformer les ambitions en réalités palpables.

Cette rencontre a mis en lumière un paradoxe frappant : une jeunesse dynamique et pleine de potentiel, mais encore freinée par des blocages administratifs. Le CNJ-G appelle donc à une prise de conscience nationale pour concrétiser les promesses faites à la jeunesse, moteur du développement de la Guinée.

Hawa Mohamed Soumah pour Planete7.info