L’avocat de Cellou Dalein sur la récupération de la maison de son client : « c’est un mépris total du droit et de la justice ».
L’avocat du président de l’union des forces démocratiques de Guinée, ne désarme pas face à ce qu’il qualifie de violation flagrante des lois du code foncier domanial en Guinée.
Maître Alpha Amadou DS s’est exprimé sur le dossier dans l’émission Mirador de FIM FM ce vendredi 7 octobre 2022.
« Je voudrais donc réagir par rapport à cet événement sur deux plans, au plan strictement juridique c’est un mépris total du droit et de la justice. C’est extrêmement une violation flagrante de nos lois du code foncier domanial, du code civil de la charte de la transition, et des accords et traités internationaux qui protègent le droit de propriété. C’est qui s’est passé c’est une situation de voie de fait, dans la mesure où l’école a été édifiée sur le terrain appartenant à autrui. C’est à dire pas sur un terrain appartenant à l’Etat, l’école a été éditée sans droit dans le seul but d’éteindre le droit de propriété de Monsieur Cellou Dalein Diallo. En fait c’est une voie de fait. Qu’est-ce c’est une voie de fait ? Une voie de fait, c’est le fait pour l’administration de réaliser sans droit une action du droit qui porte matériellement et illégalement des atteintes graves à une voie de propriété. Or c’est ce qui s’est passé donc je voudrais vous rassurer, on n’est pas à la cour suprême. On n’a jamais été à la cour suprême, la cour suprême n’a jamais été saisie ce que nous avons fait nous avons fait dans le respect des lois de la république, notamment de la loi sur l’organisation judiciaire. Nous avons saisi le seul et l’unique juge compétent, d’abord pour empêcher l’expulsion de Monsieur Cellou Dalein Diallo de son domicile, ensuite pour faire reconnaître son droit de propriété. Quant à l’expulsion vous êtes au courant que le juge s’était déclaré incompétent, en ce qui concerne la reconnaissance de son droit de propriété l’affaire est encore pendante devant le tribunal de première instance de Dixinn. » s’insurge t’il.
Mo Diongassi