La planification familiale va aider Mariam Kourouma à garantir son prochain parcours professionnel
Guinée – “je suis venue me faire planifier parce que je veux faire de nouvelles études et réaliser mon rêve de devenir infirmière” explique Mariam Kourouma, jeune femme rencontrée au centre de santé Hermakönö de Kissigougou centre, localité située à un peu moins de 600 kilomètres de Conakry.
Dans cette localité, où le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) appuie la disponibilité des méthodes modernes de contraception et une campagne d’offre gratuite des services de planification familiale, Mariam a saisi l’opportunité pour se mettre sous contraceptifs. Pour Mariam, la décision de se planifier, qu’elle a prise avec son époux, va lui permettre d’entamer dès la prochaine rentrée scolaire, des études d’infirmerie.
“Je suis agent technique de santé (ATS) et je voudrais à présent avoir le diplôme d’infirmière” souhaite – t – elle. A 26 ans, Mariam Kourouma fait partie de ces personnels de santé qui s’occupent régulièrement des prestations d’entretien courant dans des établissements de santé. “J’aime mon travail et je voudrais faire plus, c’est pourquoi j’ai de nouveaux objectifs professionnels pour les trois prochaines années” nous confie Mariam avec des yeux témoignant un grand espoir en son futur.
Pour être certaine qu’elle pourra faire ses études sans interruption, Mariam Kourouma décide de se mettre sous contraceptif. Elle décide d’utiliser l’implant qui est une méthode moderne de contraception de longue durée. A la question de savoir, en quoi la planification familiale pourrait l’aider à mieux faire ses études, Mariam répond en ces termes : “ je ne peux pas me permettre d’avoir une grossesse pendant les trois prochaines années, sinon je risque d’interrompre mes études”. Continuant, elle indique que : “j’ai deux enfants qui sont encore très jeunes et je souhaite me consacrer à eux et à mes nouvelles études”.
A l’image de Mariam, certaines femmes désirent aller loin dans les études et font recours à la planification familiale pour éviter des grossesses pendant la période de leurs parcours scolaire. “quand nous sommes dans la période de l’offre gratuite des services de planification familiale, nous recevons beaucoup de femmes mariées, mais qui font encore les études”, affirme la sage femme qui a reçu Mariam Kourouma.
Chaque femme qui a accès aux services de planification familiale, quand elle le désire, c’est une avancée des droits et choix en matière de santé sexuelle et reproductive. En Guinée, UNFPA soutient l’accès aux services de planification familiale. “Nous pensons que la gratuité effective des produits contraceptifs pour la routinisation de la campagne est une nécessité pour nous aider à pérenniser les acquis et à garantir les droits et le choix pour toutes et tous” plaide Francesco Galtieri, Représentant de UNFPA.
L’aboutissement du plaidoyer sur la gratuité des services de planification familiale en Guinée sur une note positive, devrait permettre d’améliorer les indicateurs de santé maternelle dans le pays.
Avec l’UNFPA