La Chambre des Mines de Guinée à l’avant-garde des grands enjeux miniers (Par Ismaël Diakité)
En 2023 on a été présent sur les plateformes de débats et d’analyse stratégique sur les questions liées aux ESG, le changement climatique, de la carbonisation, la neutralité carbone et les matières minérales critiques.
On entame 2024 avec les sujets liés au rôle des infrastructures majeures dans le développement de l’Afrique et la contribution du secteur minier dans le financement des infrastructures, la chaîne de valeurs créée en amont laquelle contribue à plus de mobilité, la connectivité et a l’intégration des économies africaines sous régionales et continentale.
Nous serons à Cape Town à l’Africa Mining Indaba, sur La Tribune Principale, comme Paneliste, le 8 février pour en débattre.
Une occasion pour nous de partage de nos connaissances, de notre expérience et surtout des produits de nos recherches, avec une audience faite d’une panoplie d’experts, de dirigeants d’entreprises minières, de construction, de représentants gouvernementaux et de partenaires techniques et financiers, d’académiciens et d’agences de développement et de notation, etc.
Quoi de plus exaltant que de se prêter à de tels débats de confrontation des idées, des expériences et de vision du secteur minier comme source et fondation d’une économie durable et résiliente, d’économie circulaire constituée d’écosystèmes intégrés qui associent une pluralité d’options techniques et technologiques qui usent en même temps préservent l’environnement physique, sociologique et humain des impacts irréversibles et dévastatrices comme ceux du changement climatique. Nous ne laisserons pas de côté les percées de l’Intelligence artificielle (IA) dans le secteur justement comme un facteur essentiel de la transformation technologique dans l’industrie minière et les sensibilités humaines et de performance qui lui sont associées.
Notre monde, le monde compte désormais sur ces innovations et la créativité humaine pour anticiper et endiguer les crises récurrentes économiques et monétaires, sanitaires et humanitaires, géopolitiques et de confrontations des nations souverainistes et des blocs avec l’avènement des BRICS, j’en passe.
Les mines sont plus que jamais désenclavées exposées à la risée des parties prenantes planétaires, vigilantes et violentes, rationnelles et complexes à tout point de vue. Les grands médias, la société civile avec des ONG a la voilure globale et des syndicalistes plus regardants sur les droits humains et les communautés autochtones et endogènes protégeant leurs droits aux ressources et au partage des bénéfices des exploitations minières, sont toutes désormais des acteurs de première ligne avec lesquels il faut compter pour les prises de décisions qui engagent nos ressources naturelles critiques pour notre avenir.
Alors, soyons-y et mettons-nous à jour du contexte de notre industrie, prouvons notre universalité et notre ouverture sur le monde.
Ismaël Diakité président de la chambre des mine de Guinée