KISSOSSO: assassiné par son locataire, l’épouse de Facinet Diallo réclame justice pour son défunt mari
Comme annoncé précédemment dans une dépêche de votre quotidien en ligne Planet7.info, c’est une altercation qui se termine par la tragédie causant la mort d’un locataire au quartier kissosso dans la commune de Matoto.
Facinet Diallo âgé de 57 ans et père de deux enfants est celui qui a été frappé par son locataire jusqu’à mort s’en est suivie.
Selon Mariame Cissé Diallo, épouse de la victime que nous avons rencontrée dans la soirée de ce mardi 14 mai 2024 dans la concession, le boureau de son mari est commissaire en service au commissariat central de Tombolia et tout est parti d’une dispute dont son mari n’a pas pris au sérieux mais finalement qui lui a été fatale.
<<C’est effectivement hier entre 21h et 22h que cette discussion a éclaté entre mon mari et notre locataire du nom de Aboubacar Kanté qui est d’ailleurs commissaire au commissariat de central de Tombolia. Le monsieur sort trouver mon mari arrêté à la devanture ici, il demande pourquoi mon mari a insulté sa mère après l’autre demande quand est-ce que j’ai insulté ta mère? Mais pour mon mari c’était juste une blague, après le policier a dit il faut que mon mari insulte sa propre mère sinon il ne va pas bouger là-bas. Il a insisté toujours à ce que l’autre lui céde le passage puisqu’il n’a pas pris au sérieux et d’ailleurs il partait se doucher. Entre-temps le commissaire sort la torche neutraliseur pour lui pointer, après mon mari ressent des douleurs au niveau de ses côtes et poitrine, il tombe automatiquement là-bas mais voulant se relever le commissaire le pourchasse ils sortent carrément de la cours, mon mari tombe au pied de la petite colline que vous voyez derrière la cour, le policier vient encore s’asseoir sur lui en lui rouant des coups. Comme j’ai vu que c’est devenu sérieux, je crié au secours après les gens sont venus m’aider. Mais l’état de santé de mon mari n’était pas du tout rassurant. On a jugé nécessaire de l’envoyer à l’hôpital. Une fois dans une clinique à Sangoyah, il a reçu quelques soins avant de nous dire de continuer à Donka puisque son état ne faisait qu’empirer. Nous avons pris la direction de Donka, mais dans tout le parcours on était avec une sœur du monsieur (l’officier de police), et sa tante. Une fois au CHU de Donka sa tante nous dit qu’elle a une connaissance, en service dans l’enceinte de l’hôpital, nous avons pris assez de temps à attendre cette personne qui n’est malheureusement pas venue, pendant ce temps mon époux était couché au sol entrain de se tordre de douleur, c’est en ce moment que j’ai pris l’initiative avec mon fils de voir les médecins qui sont là-bas, une fois dedans un médecin a eu le courage de nous dire la vérité que c’était déjà peine perdue pour mon mari puisque d’après lui que le sang était amassé dans son ventre et son cœur bat à un rythme qui ne va pas lui donner la chance de se relever, quelques minutes il nous annonce la mauvaise nouvelle>>, a-t-elle expliqué avant de renchérir.
<<Pour le moment le corps est à Donka, bon depuis qu’il a commi cet acte il continue ses affaires comme si de rien n’était, mais les premiers soins qu’on a eu à Sangoyah c’est lui qui a pris cela en charge, par ce que sa sœur a insisté pour qu’il emmene mon mari à l’hôpital comme c’est lui la source du problème.
Pratiquement après là-bas il a pris sa femme et sont partis de là. Aucune autorité n’a mis pied ici depuis que l’acte a été commis sauf les agents qui sont venus pour s’opposer à ce que les jeunes caillassent la concession. Nous réclamons justice pour mon mari>>, a-t-elle laissé entendre
Mohamed Diallo pour Planete7.info