Le sexe reste toujours tabou dans une grande partie de la société africaine, même si la médecine a évolué avec une vitesse exponentielle, et de l’autre la religion musulmane traite plusieurs sujets liés à la sexualité.
Elles sont nombreuses ces femmes qui utilisent des produits pharmaceutiques ou dès fois la pharmacopée pour rétrécir le vagin dans l’objectif d’augmenter le plaisir sexuel vis à vis de leurs conjoints.
Mais comment l’islam traite la question ?
Au cours d’une conférence islamique un imam a tenté de répondre à ce sujet très tabou dans nos sociétés actuelles. Pour docteur Mamadou Oury Barry, l’islam n’est pas opposé à cela mais souhaite qu’une consultation au préalable soit faite pour éviter des complications sanitaires.
« Il n’existe pas une chose que l’islam n’a pas traité, si elle est condamnable l’islam condamne si elle est autorisable pareil. Donc sur cette question, à chaque fois je reçois des appels téléphoniques ou dès fois à l’occasion des conférences encore même à la radio les gens me posent la question. Sur ce qui est du vagin l’islam n’a pas interdit de le rétrécir puisque l’objectif est de donner le plaisir à son mari. L’une des préoccupations majeures de la femme doit être comment rendre son mari heureux, donc si l’objectif est cela il n’est pas interdit. Maintenant la question est-ce que les scientifiques ou la médecine ne posent pas des conditions liées à la santé de la femme ? Donc avant d’utiliser ces produits il faut concerter un médecin au préalable avant une quelconque prise », a-t-il laissé entendre avant de poursuivre.
« Vous savez à cette époque la mentalité des Hommes n’était pas aussi que ça. Et maintenant nous avons connu des avancées dans la technologie et au niveau de la médecine, ce qui veut dire que la chose qui n’était pas connue hier est maintenant connue. Donc c’est pareil aussi que le premier sujet, vous avez des hommes qui n’aiment que les gros seins et vice versa, si maintenant la femme trouve un époux qui préfère des seins volumineux, islamiquement il n’est pas interdit qu’elle le fasse, si son organisme peut gérer sans complications sanitaire », a conclu le religieux.
Mohamed Diallo pour Planete7.info