Deep Learning IndabaX Guinée, c’est le nom de l’événement effectué en deux jours de conférences sur l’intelligence artificielle. Le but des organisateurs est de promouvoir l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique auprès du public guinéen. Deux jours de conférences du vendredi 05 mai à ce samedi 06 mai 2023 qui se sont tenus à l’Université Nongo de Conakry (UNC) autour des compétences nécessaires pour utiliser l’IA.
S’il y a bien une question qui est commune partout dans le monde en 2023, c’est bien comment utiliser l’Intelligence Artificielle. En Guinée, la préoccupation est de taille chez les acteurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Et c’est la sous-branche guinéenne de Indaba Afrique qui organise des conférences annuelles autour des questions de l’IA, qui a fait de même en Guinée pour initier les acteurs sur ses outils et ses techniques : « notre objectif est d’initier d’abord les Guinéens, de les faire savoir qu’eux aussi, ils peuvent faire de l’Intelligence Artificielle quelque chose. Pour le début, il faut les enseigner les outils, de les montrer les plateformes où ils peuvent aller apprendre », explique Abdoulaye Baldé, scientifique de données, consultant, cadre expert et organisateur principal de l’événement.
Un échange et une plateforme qui vient à point nommé, s’enthousiaste Mamadou Dian Barry, développeur senior : « c’est quelque chose que j’attendais que ça soit là » dit-il. Dian a justement participé aux deux jours de formation. Assis sur une chaise et fixé sur son ordinateur portable au moment de la pose de la conférence de ce samedi, il est tout simplement content de l’apport de ses deux jours de conférences : « c’est un domaine que j’ai appris à travers des articles, mais je n’ai jamais pris le temps de pratiquer. Donc, c’est l’initiation, je me sens aujourd’hui initié. Je peux essayer de commencer quelque chose avec l’Intelligence artificielle. »
Bilivogui Woyé Balla, ingénieur en Télécom, est au côté d’Abdoulaye Baldé, les deux échangent autour des datas ceci dans un langage technique. Et si l’IA fait des émus, elle risque également de supprimer beaucoup de métiers, mais en ingénieur, il relativise : « c’est un débat hein » se défend-il, mais « pour moi, l’IA va réduire 50 % d’anciens domaines, mais va en augmenter 50 % autres, c’est une complémentarité. » conclut-il.
Dans cette complémentarité, Harouna Diallo qui a tenu une partie de la conférence de ce samedi en tant qu’ingénieur logiciel, veut retenir que le bon côté, « l’IA a plusieurs avantages. Ils s’opèrent sur plusieurs domaines, l’agriculture, la médecine, etc. Notamment en Guinée ici, dans l’agriculture, c’est quelque chose qui va beaucoup nous aider. Parce que nous sommes dans un pays où on a besoin d’accélérer la production agricole. L’IA va nous permettre de savoir, par exemple, quand est-ce qu’il faut semer et récolter. Quelles sont les zones fertiles et quelle saison privilégiée ou autres. »
Cette première organisation autour de l’IA a eu l’accompagnement du ministère de l’Enseignement supérieur, de l’innovation et de la recherche scientifique à travers sa direction nationale de l’innovation.
Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.info