Incendie au MCTA : le Directeur régional de la protection civile fait une invite à l’endroit des citoyens
Le ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat n’est pas le premier à être envahi par un incendie dévastateur dont le plus souvent l’origine est électrique. Après le ministère du budget et celui de l’administration du territoire et de la décentralisation en 2023, dans la matinée de ce lundi 06 mai 2024 le département de la culture dirigé par l’ancien patron de la DCI a été tôt envahi par des flammes dont l’origine est à rechercher.
Même s’il n’y a pas eu de perte en vie humaine, le bilan matériel est énorme, trois bureaux et leurs contenus ont été réduits en cendre.
Lieutenant-Colonel Ibrahima Sory Camara, Directeur régional de la protection civile rencontré sur les lieux invite les citoyens au respect de l’installation des matériaux d’extinction de feu dans les bâtiments, avant de préciser qu’en l’espace de 24h seulement ils ont enregistré 5 cas d’incendies.
« Ce matin on était au niveau de Landreah où il y avait un autre cas d’incendie. C’est de là-bas nous avons été alertés. Aussitôt, on a dépêché l’équipe de Kaloum qui s’est immédiatement rendue au ministère de la culture. Pour le moment nous ne pouvons pas donner l’origine, mais il y a principalement trois bureaux qui ont été impactés. Les autres, ce sont des dégâts collatéraux. La nuit d’hier à aujourd’hui on est au cinquième cas d’incendie. Ça veut dire dans 24 heures on enregistre 5 cas d’incendies. Hier également il y a un eu un bus qui a pris feu au niveau de Gbessia. Pour des causes qu’on ne peut pas parler d’un seul point, mais on peut dire que 40 à 50% sont d’origine électriques. C’est-à-dire le court-circuit, les variations de tension et les installations. Le deuxième facteur c’est la négligence. Parce que quelque part il y a des incendies qui se déclarent à l’absence même du courant électrique. Par les combustibles, il y a une propagation du feu. Ajouter à cela, le non-respect de l’installation des matériaux d’extinction de feu dans les établissements. Sinon dans les autres pays, il y a des premiers moyens qui vous permettent d’y faire face et d’attaquer très rapidement. Mais s’il faut attendre les sapeurs pour faire les premières interventions, cela est un peu difficile. Ce sont donc ces mesures préventives qui manquent toujours chez nous ici », a-t-il coupé court.
Mohamed Diallo pour Planete7.info