Hajj 2023 : tout savoir sur l’édition 2023 ! (Interview)

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Cette année 10 mille pèlerins Guinéens vont effectuer le déplacement pour la Mecque et avec une somme amoindrie par rapport à l’année précédente. 57 millions de GNF est la somme demandée aux pèlerins en lieu au 60 millions GNF l’année dernière. Pour tout savoir du Hajj 2023 en Guinée, nous avons interviewé Docteur Aly Cissé, directeur national adjoint de pèlerinage. Lisez !

Planete7.info : les opérations a priori devaient commencer le 11 avril, est-ce le cas aujourd’hui ?

Dr Aly Cissé : Effectivement le communiqué est passé faisant cas du démarrage effectif des opérations d’inscription mardi 11 avril. Les dispositions sont déjà prises, les agents chargés d’inscription des pèlerins sont déjà sur place et les machines également sont prêtes. Sauf, à date, nous n’avons pas reçu des gens, jusqu’ici, il n’y a pas eu de pèlerins qui ont fait le versement. Parce que l’inscription se fait sur la base d’un reçu de versement obtenu à la banque centrale. Les premiers qui soient venus aient demandé l’autorisation de versement, mais ils ne sont encore pas de retour.

Justement, est-ce que les étapes ou le parcours auquel les pèlerins doivent se soumettre pour s’inscrire sont déjà balisés ?

-L’inscription au pèlerinage est un processus, vous avez vu l’engouement qui est déjà là et les commissions déjà installées sont en train de recevoir des pèlerins pour les orienter sur les activités qu’ils doivent faire. L’équipe de la police du ministère de la Sécurité et de la protection civile est déjà installée depuis une semaine, ils commencent déjà à concevoir les passeports. Les passeports qui ont été conçus la semaine dernière sont déjà disponibles. Ils attendent les intéressés pour pouvoir venir retirer leurs passeports. Ensuite, nous avons les agents de l’Ecobank qui sont là pour recevoir les frais de passeports et les orienter.

Quelles sont les étapes en amont de ses inscriptions au niveau des centres ou agences ?

-Il y a le paiement des frais de pèlerinage à la banque centrale, mais dont le versement doit être approuvé ici d’abord avec une sorte d’autorisation de versement. Il y a également le certificat d’aptitude médical qui est demandé dans les hôpitaux et la carte de vaccination Covid-19 qui doivent être dans le dossier, cela a débuté depuis la semaine dernière. Nous avons fait une correspondance avec le ministère de la Santé qui nous a désigné des personnes qui doivent faire des visites médicales, d’autres qui doivent faire les vaccinations. Les structures et agents qui s’occupent de cela sont recensés. Et le certificat de résidence en plus des photos.

Cette année le nombre de places se chiffre à dix mille, l’État va s’occuper de l’envoi de trois mille et les agences privées sept mille pèlerins. Comment vous avez fait la répartition, jusqu’au niveau des communes ?

Bon les quotas des communes dépendent de la grandeur des communes. Chaque commune a déjà son quota, nous les avons déjà fournis, je n’ai pas les documents sous mes yeux, mais c’est déjà reparti dans les préfectures et régions.

Pour les dix mille places, vous avez prévu combien de convois ?

Les convois dépendront de la disponibilité des places dans les avions. Les avions que nous avons l’habitude de prendre prenaient jusqu’à 300 ou 268 pèlerins par convoi en fonction du nombre de places disponibles dans l’avion. C’est aux alentours de 28 à 30 convois.

Les agences de voyages privées ont démarré leurs inscriptions avant l’État, pourquoi ?

Le secrétariat général des affaires religieuses en ce qui le concerne, vous payez au BCRG avant de s’inscrire. Dans les agences privées, ils peuvent travailler avec leurs clients dans différentes manières. Il y a quelqu’un qui veut envoyer ses parents à la Mecque, il peut commencer à verser son argent dans une agence privée dès le début de l’année. L’État ne fait pas cela.

 

Interview réalisée par Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.info

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