Depuis son avènement au pouvoir, le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya, a fait de la gestion vertueuse des deniers publics l’une de ses priorités. La CRIEF a été ainsi créée pour poursuivre toutes celles et tous ceux qui se sont rendus coupables d’infractions économiques et financières dans l’exercice de leurs hautes fonctions au sein de l’administration publique.
Il y a quelques mois, on le sait, il a porté son choix sur Monsieur Mamadou CISSE, expert en jeux de hasard, pour occuper le poste de Directeur général de l’Autorité de Régulation du Secteur des Jeux et Pratiques Assimilées (ARSJPA). Une nomination qui a été applaudie des deux mains par tous les Guinéens patriotes qui voient en ce cadre intègre et pétri de talent la clé pour assainir le secteur des jeux et Pratiques Assimilées en Guinée. Mais selon des sources dignes de foi, la création de l’ARSJPA et la nomination de Mamadou CISSE à sa tête ne font pas que des heureux. Elles soutiennent, à tort ou à raison, que le Directeur Général de la Lonagui, au lieu de parler de ses performances, serait en intelligence avec certains journalistes pour attaquer le décret du président de la transition. Pour beaucoup, il devrait plutôt parler de sa gestion, avec des preuves à l’appui, dire ce qu’il a versé à ce jour au Trésor public. Il se raconte également que de l’argent sortirait, à travers moov cash, pour être déposé dans un pays limitrophe. La Direction générale de la Lonagui ferait œuvre utile en disant à la population guinéenne où vont les gains non payés des parieurs, qui s’élèveraient à des milliards de francs guinéens car la validité d’un ticket, c’est 7 jours.
Au lieu donc d’orchestrer une campagne de dénigrement, par médias interposés, contre le DG de l’Autorité de Régulation du Secteur des Jeux et Pratiques Assimilées (ARSJPA), l’on devrait plutôt se réjouir de sa nomination pour réguler un secteur aussi vital que celui des jeux et des pratiques assimilées. Les personnes tapies dans l’ombre et qui se plaisent à propager des rumeurs à dormir debout devraient revenir à de meilleurs sentiments.
Par Mariam DIALLO