Formation des cadres du ministère des mines impliqués dans l’analyse et la validation des études de faisabilités en modèle FARI 2023
Hôtel ONOMO du 08 au 11 octobre 2024
Financement GIZ / Union européenne
Le secteur minier représente une part significative des recettes fiscales de l’économie guinéenne. Mais cette contribution est jugée marginale par les observateurs aux vues du potentiel minier. Le pays est riche en ressources naturelles telles que la bauxite, l’or, les diamants et le minerai de fer. Il joue un rôle central sur la scène minière mondiale avec une production de plus de 126 millions de tonnes de bauxites en 2023. Le secteur minier guinéen contribue à hauteur de 18,27% dans le PIB et 24,46% dans les recettes de l’Etat.
Cependant, les cadres des services clés de l’Etat impliqués dans les négociations des contrats miniers et l’évaluation de la rentabilité économique et financier des projets à travers les études de faisabilités, font face à des défis en termes de maitrise des aspects économiques et fiscaux des modèles économiques pour l’analyse et validation des études de faisabilités sur un pied d’égalité et dans des conditions favorables à l’Etat guinéen. C’est pourquoi, la maitrise par ces services de l’Etat d’un outil comme FARI, permettant d’estimer et de simuler les recettes issues du secteur minier, est fondamentale pour conduire des négociations et renégociations des contrats en pleine connaissance de cause, basée sur des données et des connaissances solides, mais aussi à une analyse approfondie des études de faisabilités.
L’objectif principal de cette formation, est de renforcer les capacités de l’administration fiscale et minière sur l’utilisation et la mise en œuvre d’un outil d’estimation des recettes issues d’un projet minier à travers le modèle FARI 2023.
De manière spécifique, il s’agira de :
(1) – Renforcer les capacités techniques des cadres de la Direction générale des projets miniers à se positionner et aider le pays à tirer pleinement des avantages économiques et fiscaux de son secteur minier au travers des différentes simulations et comparaison de régimes fiscaux ;
(2) – Permettre aux acteurs de l’Etat impliqués dans l’analyse et la validation des études de faisabilités à intervenir en pleine connaissance de cause, basée sur des données et des connaissances solides préconisées par le Modèle FARI ; et
(3) – Sensibiliser les agents de l’administration fiscale et minière aux risques de pertes de revenus dans la chaîne de prévision et de collecte des revenus issus du secteur minier grâce à l’analyse et l’interprétation des données du modèle FARI.
Financement : GIZ et l’Union européenne
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