Le procès du responsable de la mobilisation du front national pour la défense la Constitution se poursuit ce jeudi, 20 août au Tribunal de Première Instance de Dixinn. L’heure est aux réquisitions et plaidoiries des parties. À l’instant T (15h 40) c’est le procureur qui se prête à son exercice. Peu avant la pause, à la barre, Foniké Mengué a eu un face-à-face avec le procureur, Sidi Souleymane Ndiaye.
À la barre, l’accusé a réaffirmé le sens de son combat. Fier du combat qu’il mène au sein du FNDC, Founiké Mengué a invité le procureur à rejoindre le navire.
« J’aimerais bien que Monsieur le Procureur de la République accepte d’adhérer au FNDC. On va mener le combat ensemble » lance-t-il.
L’accusé révèle que parmi les agents des forces de l’ordre il y’a quelques uns qui sont républicains. Ces derniers connaissent leur travail et sont conscients de la légitimité du combat des opposants au troisième mandat. C’est au cours d’une manifestation « pacifique » sur l’autoroute que l’activiste dit avoir constaté un comportement républicain d’un agent.
« Au niveau de Gbessia, les forces de l’ordre allaient me tuer. On a vu ce qu’ils ont fait à Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré dans leurs véhicules. C’est ce jour que j’ai vu un gendarme tirer à bout portant du gaz lacrymogène. Un gendarme a tiré une fois, deux fois, la troisième fois, c’est un policier qui lui a tapé le bras pour lui dire qu’on ne tire pas comme ça » revele-t-il dans la salle d’audience. Et de poursuivre : « parmi les agents forces de l’ordre, il y en a qui sont conscients qu’on fait ce combat pour le peuple. Notre combat, c’est pour l’avenir positif de la Guinée, pour notre pays soit demain un havre de paix ».
Les débats se poursuivent avec les réquisitions du procureur.
Thiankoye