La fixation de la date du référendum constitutionnel au 21 septembre 2025 continue d’alimenter le débat politique en Guinée. Dans une interview accordée à Planète7.info, Mamadou Oury Diallo, leader du Mouvement des Patriotes libéraux (MPL), s’est exprimé sur cette décision qu’il qualifie de stratégique pour le pays.
Selon lui, cette annonce tant attendue constitue une étape décisive pour l’avenir démocratique de la Guinée. « Il était impératif de fixer une date claire pour le référendum, car elle marque une avancée significative vers le retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il déclaré.
Le leader du MPL n’exclut pas une participation de son parti aux futures échéances électorales. Toutefois, il pointe du doigt le Conseil National de Transition (CNT), qu’il accuse de ne pas avoir encore finalisé et transmis la version définitive de l’avant-projet de Constitution. « Il est primordial que la population ait accès à la version finale du texte. La transparence est une condition sine qua non pour garantir la crédibilité du processus », a-t-il martelé.
Mamadou Oury Diallo met en garde contre toute tentative d’exclusion ou de manipulation des résultats du référendum. Il appelle les autorités à faire preuve d’intégrité pour que le scrutin reflète fidèlement la volonté populaire. « Si toutes les conditions de transparence sont respectées, la Guinée pourra renforcer son image sur la scène internationale en tant que nation démocratique », a-t-il affirmé.
Il met aussi en garde contre toute dérive autoritaire visant à orienter le vote. « Si les résultats sont biaisés et que les autorités cherchent à imposer le « Oui » contre la volonté majoritaire, alors l’idéal d’une Guinée démocratique sera compromis », a-t-il prévenu.
Alors que la date du référendum suscite encore de nombreuses interrogations au sein de la classe politique, le MPL adopte une posture prudente mais déterminée. Mamadou Oury Diallo réitère l’engagement de son parti à veiller au bon déroulement du processus tout en appelant à un dialogue constructif pour garantir un référendum inclusif et transparent.
Oumar Sylla Bah pour Planete7.info
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