Nous tendons vers la fin d’année 2023 pratiquement trois jours nous séparent de 2024. Naturellement marqué par des grandes festivités. Même si pour le moment cela n’est pas visible sur le terrain.
Dans l’après-midi de ce jeudi 28 décembre un de nos journalistes a fait un tour dans certains salons situés au quartier Kipé dans la commune de Ratoma pour voir l’affluence de la clientèle.
Au Salon Mamadama Coiffure à l’absence de la patronne c’est la secrétaire qui nous accueille. Aminata Sylla revient sur comment elles traversent ces moments de fêtes de fin d’année.
« C’est une crise qui est générale, si non dans les années précédentes, chez nous, à pareils moments nous sommes débordés mais malheureusement cette fois-ci c’est tout à fait le contraire. Et surtout depuis que l’incendie a ravagé le dépôt d’hydrocarbures la situation s’est empirée. Déjà vous le constatez de par vous-même que nous sommes toutes assises personnes ne travaille et d’ailleurs même la patronne n’est pas là, cela prouve à suffisance qu’on travaille pas avec un rythme accéléré. Bon ça dépend des jours. Dès fois 5 à la rigueur 6 clientes difficilement qu’on dépasse ça et quand les clientes viennent elles nous demandent aussi de réduire le prix, dès fois pour garder la clientèle nous sommes obligées d’accepter. Nous faisons tout ce qui est lié aux coiffures dans le salon, la manucure, pédicure, le maquillage etc…Vous savez dès fois on ne vise pas seulement que l’argent c’est pourquoi nous quand une cliente vient avec peu d’argent on l’accepte et fait convenablement son travail une façon pour nous de l’encourager de revenir. Nous demandons aux autorités de faire face à cette crise liée à l’incendie pour nous permettre de vite traverser ce moment difficile », explique-t-elle.
À quelques mètres du salon Mamadama, se trouve celui de Youssouf Camara là-bas c’est le calme qui nous a accueilli en lieu et place d’une ambiance festive. Assis dans un canapé Youssouf dit quand même espéré s’en sortir.
« Pour le moment c’est le silence cimetière, comme vous pouvez le voir, le salon est vide et le mouvement est comme ça presque toute la journée. Bon c’est difficile de lier cela à cet incendie moi je dirais que cette conjoncture a existé depuis avant le 17 décembre, mais cela ne nous empêche pas quand-même d’être là puisque nous avons des charges auxquelles nous faisons face. Disons qu’on peut espérer que la situation va tourner dans le bon sens mais pour le moment c’est le calme total. Les clients viennent en dent de cis. Nous faisons avec, pas de découragement puisque c’est tout ce que nous faisons comme activité », dit-il.
Nina Camara cliente fidèle du premier salon venu se faire belle livre son sentiment.
« C’est un salon que j’ai découvert il y a peu longtemps mais je ne regrette pas d’être là, puisque le prix est à la portée de tout le monde au-delà de ça la propreté est de mise en plus l’accueil est hors compétition. Voilà pourquoi je suis l’une des clientes fidèles du salon. Nous femmes obligées de se faire belle à tout moment et dès fois avec les cérémonies entre autres », a-t-elle fait savoir.
Mohamed Diallo pour Planete7.info