Dr Ben Youssouf Keita : Le Parcours d’un médecin-politicien, artisan du dialogue et de la paix en Guinée
Dr Ben Youssouf Keita est une figure singulière du paysage politique guinéen, incarnant à la fois la rigueur du médecin et la sagesse de l’homme d’État. Issu d’une carrière prestigieuse dans le domaine médical, il a su faire converger son savoir scientifique et son engagement social vers une action politique au service de ses concitoyens. Ce parcours, qui s’étend de la médecine à la politique, témoigne d’une trajectoire marquée par des valeurs humaines profondes, une fidélité sans faille à ses principes, et un attachement indéfectible à la paix et à la justice. En plus de ses compétences professionnelles, Dr Keita parle couramment plusieurs langues locales, dont le Malinké, le Poular, le Soussou et le Kissien, ce qui renforce sa proximité avec les différentes communautés du pays.
UN PIONNIER DE LA SANTÉ PUBLIQUE AU SERVICE DE LA NATION
Avant d’être un homme politique, Dr Ben Youssouf Keita est avant tout un grand médecin. Diplômé en médecine de la faculté de Médecine de La Havane (Cuba) et de Paris (France), Hôpital Saint Antoine stage, il a œuvré des décennies durant à améliorer le système de santé guinéen. Ses années de pratique l’ont vu gravir les échelons, tout en menant des initiatives visant à renforcer l’accès aux soins dans des zones souvent marginalisées. Pendant sa présidence à la commission santé de l’Assemblée nationale lors de la 8e législature, il a joué un rôle crucial dans la mise en place des réformes pour améliorer les infrastructures sanitaires et la qualité des soins en Guinée. L’une de ses réalisations notables a été de plaider pour l’augmentation du budget de la santé publique et d’attirer l’attention sur la nécessité de recruter davantage de personnel médical pour répondre à la demande croissante.
UN ENGAGEMENT POLITIQUE FORGÉ DANS LA LOYAUTÉ
C’est au sein de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) que Dr Keita a fait ses premières armes en politique. Militant engagé et membre influent du conseil politique du parti, il a toujours vu en Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, un mentor et une figure inspirante. Ce lien fort avec l’UFDG ne s’est jamais rompu, même après son départ. Contrairement à de nombreux cadres ayant quitté le parti, Dr Ben Youssouf Keita n’a jamais critiqué ouvertement son ancienne formation politique. Au contraire, il n’a cessé de reconnaître la valeur de l’UFDG et de rendre hommage à la clairvoyance de Cellou Dalein Diallo.
Son départ de l’UFDG n’a jamais été perçu comme une rupture violente, mais plutôt comme l’affirmation d’une vision politique qui a évolué. En choisissant de fonder l’Alliance Citoyenne pour le changement et le progrès (ACP), Dr Keita n’a pas cherché à se distancer de ses anciennes convictions, mais plutôt à incarner une approche nouvelle, tournée vers la réconciliation et le dialogue. Cette décision est révélatrice de sa volonté de construire une alternative qui reste fidèle à ses valeurs profondes.
LA NAISSANCE D’UN LEADER À LA TÊTE DE L’ACP
Aujourd’hui, Dr Ben Youssouf Keita incarne une nouvelle dynamique politique en Guinée en tant que leader de l’Alliance pour le changement et le progrès (ACP). Sous sa houlette, l’ACP se veut être un parti résolument tourné vers la paix et la stabilité, des idéaux qui reflètent profondément les valeurs personnelles de son leader. Dans un contexte de tension sociale et politique, Dr Keita privilégie inlassablement le dialogue comme instrument de résolution des conflits. Il rejette fermement les manifestations violentes, insistant sur la nécessité de discussions constructives entre les gouvernants et les gouvernés pour éviter des dérapages inutiles. Il prône un État de droit, où la démocratie et la justice sociale sont au cœur des préoccupations.
L’ACP, sous la direction de Dr Keita, se distingue par son approche axée sur la réconciliation nationale, la lutte contre l’injustice et la promotion des droits humains. Le parti propose également des politiques économiques et sociales inclusives, visant à réduire les inégalités et à garantir une meilleure distribution des richesses en Guinée.
UN SOUTIEN RÉFLÉCHI À LA TRANSITION DU CNRD
Lorsque le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) a pris le pouvoir en Guinée, Dr Ben Youssouf Keita a rapidement apporté son soutien à la transition. Mais ce soutien n’est pas un simple alignement politique. Pour Dr Keita, l’appui à la transition est motivé par l’intérêt supérieur de la Guinée. Il estime que le CNRD représente une opportunité de sortir le pays de la crise, à condition que la transition soit menée avec rigueur et respect des droits fondamentaux.
Son soutien au CNRD ne s’accompagne pas d’une approbation inconditionnelle. Il a à plusieurs reprises, insisté sur le fait que cette transition ne pourra réussir que si elle est conduite dans le respect des principes de justice et d’équité. Pour lui, l’avenir de la Guinée dépend de la capacité du CNRD à respecter ses engagements en matière de transition démocratique, en garantissant une élection libre et transparente au terme de cette période.
UN HOMME DE PAIX HOSTILE À L’INJUSTICE
L’essence même de l’engagement de Dr Ben Youssouf Keita réside dans sa quête inébranlable pour la paix. Il est profondément hostile à l’injustice et à la violation des droits de l’homme, des fléaux qui, selon lui, sapent les fondements de toute société. Pacifique dans l’âme, Dr Keita se positionne comme un acteur clé dans la lutte pour une Guinée plus juste, où le respect des droits et la dignité humaine sont des priorités absolues. Son opposition à la violence, qu’elle soit physique ou institutionnelle, en fait un homme de dialogue et de réconciliation.
À plusieurs reprises, Dr Keita a publiquement appelé les différentes forces politiques à privilégier le dialogue plutôt que la confrontation. Il estime que les conflits peuvent être résolus par des discussions sincères et franches entre les gouvernants et les citoyens. Son refus d’encourager des manifestations violentes témoigne de sa profonde conviction que la violence n’apporte que destruction, et que la paix est la seule voie pour le développement durable de la Guinée.
UN TÉMOIGNAGE CLÉ DANS LE PROCÈS DU MASSACRE DU 28 SEPTEMBRE 2009
Le Dr Ben Youssouf Keita n’a pas seulement joué un rôle dans le domaine politique, mais aussi dans la quête de justice pour des événements tragiques de l’histoire récente du pays. En tant que victime, il a volontairement témoigné lors du procès du massacre du 28 septembre 2009, cherchant à éclairer le tribunal pour faire la lumière sur cette tragédie. Dr Keita a déclaré avoir témoigné pour « aider le tribunal à faire la lumière sur ce dossier » et prévenir la répétition de telles horreurs.
UNE VOIX DE SAGESSE DANS UN OCÉAN D’INCERTITUDES
Dans un paysage politique souvent dominé par les cris, les affrontements et les révoltes, Dr Ben Youssouf Keita se distingue par sa modération et son attachement au dialogue. Son parcours, de médecin à homme politique, témoigne d’une constance rare, celle d’un homme qui, à travers les épreuves, n’a jamais dévié de ses principes. Fidèle à ses engagements, profondément humain et convaincu que la paix et la justice sont les piliers d’une nation prospère, il incarne une figure de réconciliation, prête à relever les défis de la Guinée avec calme et sagesse.
En somme, Dr Ben Youssouf Keita est bien plus qu’un politicien : il est une voie d’espoir pour une Guinée qui aspire à la paix, à la justice et à la réconciliation. Son parcours, son éthique et son leadership éclairé font de lui une figure incontournable de la politique guinéenne, un acteur clé du changement pacifique et de la réconciliation nationale.
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