Crise de carburant dans la ville de Conakry : les conducteurs d’engins invitent les autorités à revoir la situation
La catastrophe survenue au dépôt général d’hydrocarbures dans la nuit du dimanche 17 décembre dans la commune de Kaloum continue d’avoir des répercussions sur la population guinéenne. Même si par ailleurs les autorités ont pris dans la nuit du mardi 19 décembre des mesures dont entre autres la déserte en carburant mais uniquement les pompes à gasoil.
Une décision qui ne fait pas le bonheur de tous les citoyens rencontrés au quartier Koloma dans la commune de Ratoma sur la ligne Demoudoula
Mamadou Lamarana Bah syndicat sur la même ligne rassure que le prix reste le même avant d’interpeller les autorités sur la situation.
« Depuis que l’incident est survenu dans la nuit du dimanche chose qui nous attriste d’ailleurs personne n’a daigné augmenter le transport sur la ligne Demoudoula-Koloma. On ne peut voir nos frères Guinéens souffrir de l’autre côté à Kaloum et nous on s’hasarde à augmenter le prix du transport pour quelque raison que ce soit. Certes qu’il n’y pas de carburant mais on fait avec les moyens de bords. C’est pourquoi nous demandons aux autorités de revoir ce côté pour ne pas empirer la situation, bien-sûr mais vous savez que les engins qui consomment de l’essence sont plus nombreux que ceux qui fonctionnent avec le gasoil, donc de libérer aussi les pompes à essence même s’il faut accompagner par des mesures », demande-t-il
Alhassane Diallo abonde dans le même sens avant de fustiger le comportement des marchands ambulants qui fixent les prix selon les humeurs.
« C’est une très mauvaise attitude pour ceux qui se comportent de la façon. Personne n’a souhaité que cela arrive et c’est une crise qui va passer dans quelques temps donc profiter de ça pour s’enrichir sur le dos de cette pauvre population je me dis c’est mal réfléchi. Personnellement le transport reste le même puisque depuis le dimanche j’avais le réservoir de ma moto plein donc je roule quand ça finit et que les choses ne rentrent pas en ordre rassurez-vous que je vais garer ma moto, même si par ailleurs j’ai une famille à nourrir mais je ne peux en aucun cas profiter du malheur des gens pour m’enrichir. Bon nous souhaitons ardemment quand même que les autorités mettent des mesures en place pour rétablir la situation si non les conséquences seront de trop », a-t-il fait savoir.
Abdoulaye Diallo lui rassure ne pas travailler depuis lundi c’est pourquoi il invite les autorités à revoir leur décision. « Depuis le lundi nous sommes là sans travail, comme vous pouvez le constater nous sommes tous assis et personne n’a travaillé puisqu’on ne trouve pas le carburant, certes que ça été dit mais moi je n’ai pas trouvé j’ai été ce matin voire comment trouver pour reprendre le travail malheureusement l’effort n’a été que vain. On ne peut pas continuer dans cette situation alors aux autorités de penser à la pauvre population », a-t-il plaidé.
Mohamed Diallo pour Planete7.info