Crimes passionnels en Guinée : Doit-on continuer à observer passivement la liste des victimes s’allonger, ou bien faut-il mettre en place des mesures dissuasives plus rigoureuses ? Par (Aliou Maci)

Les crimes passionnels représentent un phénomène préoccupant en Guinée, où la vie humaine semble de plus en plus banalisée, malgré la ratification des conventions internationales condamnant de tels actes et l’existence de lois nationales réprimant ces comportements inacceptables.

Face à la gravité de cette situation, la mise en place de mesures plus strictes ne s’avère-t-elle pas indispensable ? Bien que la réponse à cette question soit évidente, elle demeure néanmoins sans réponse concrète.

La liste des victimes ne cesse de s’allonger, et cela en dépit de l’attention portée par les autorités aux plus hauts niveaux.

Parmi les tragédies récentes, citons l’assassinat de Sidy Diallo par son épouse à Samatran, dans la commune de Kagbélén ; celui de Dame Ousmane Barry, également tuée par son époux dans le quartier Cimenterie de la même commune ; et, plus récemment, le drame de Dame Adama, poignardée par son compagnon à Kankan, dans la commune urbaine. Ces faits tragiques s’ajoutent à d’autres incidents similaires, souvent passés sous silence.

Il est indéniable qu’aucun pays n’est exempt d’insécurité. Toutefois, la situation en Guinée devient de plus en plus préoccupante pour ses citoyens. Doit-on continuer à observer passivement la liste des victimes s’allonger, ou bien faut-il mettre en place des mesures dissuasives plus rigoureuses ?

Comme le souligne l’adage, la loi ne se contente pas de sanctionner les coupables, elle a pour objectif de dissuader les futurs transgresseurs. Ainsi, la responsabilité des décideurs est pleinement engagée afin d’éviter que la société ne se transforme en une justice populaire.

Aliou Maci
Journaliste reporter

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