Crime à Siguiri: Djenaba Traoré se sert d’un insecticide pour empoisonner un nouveau-né
Le crime est devenu une banalité dans le pays de telle sorte qu’il ne se passe une journée sans qu’un cas ne soit commis. Un autre meurtre s’est produit ce mercredi 18 octobre 2023 à Kignenkoura dans Kignebakoura dans la préfecture de Siguiri.
Selon des sources médicales obtenues auprès de l’hôpital préfectoral, c’est une dame du nom de Dienaba Traoré qui a empoisonné un bébé de 48h.
Abdoulaye Bachir Condé qui confirme que l’accusée a été arrêtée et mise à la disposition de la police pour des fins d’enquête, revient sur les faits.
« Mon service a été saisi par rapport à ce cas de meurtre qui concerne d’un bébé âgé seulement de 48h à Kignenkoura dans Kignebakoura toujours dans Siguiri. J’ai été alerté par la police puisque c’est des collaborateurs dans le service, d’un cas de meurtre d’un enfant, à mon tour j’ai alerté le procureur. Il m’a ordonné d’aller avec la police constater les faits. À notre arrivée, nous avons rencontré le premier responsable du village qui nous a fait savoir qu’une femme est accusée d’avoir empoisonné le bébé. On a cherché à savoir le pourquoi mais après quelques enquêtes ils nous font croire qu’entre l’accusée Dienaba Traoré et Mariam Traoré maman du bébé décédé il existe une rivalité sans merci qui est connue d’ailleurs par tout le village. Donc le jour que le crime a été commis la mère de l’enfant partait pour prendre une douche mais connaissant l’autre c’est-à-dire l’accusée elle a dit à son enfant qui a environ 5 à 6 ans de rester auprès de son frère (le bébé) chose faite elle part pour les toilettes c’est là que l’autre a profité pour charger une commission à l’enfant certainement c’est dans ça qu’elle a profité pour empoisonner le bébé. Maintenant s’agissant de l’enquête, pour un début elle a voulu nier catégoriquement les faits qu’on lui reproche mais la substance utilisée qu’on appelle « Lamda » que les cultivateurs utilisent comme insecticide pour empoisonner l’enfant est resté auprès de l’enfant et c’est la même qu’on a retrouvé dans sa chambre donc l’enquête va se poursuivre à la police malgré déjà qu’elle a reconnu et demande pardon mais c’est à la police qu’on saura les vraies versions », a-t-il expliqué.
Selon le médecin, c’est avec une substance utilisée par les agriculteurs comme insecticide que la dame s’est servie pour mettre fin aux jours du nouveau-né.
Mohamed Diallo pour Planet7.info