Conférence de l’ONG Guinée Unie autour de son histoire : Un plaidoyer pour la reconnaissance du passé et l’unité nationale
L’ONG Guinée Unie autour de son histoire a tenu une conférence ce jeudi à Conakry sous le thème « Reconnaissance du passé et développement ». L’événement, placé sous le signe de la mémoire et de la cohésion nationale, visait à présenter la vision de l’organisation tout en soulignant l’importance d’un regard assumé sur l’histoire pour bâtir un avenir prospère.
Dans son allocution, Ansoumane Adios Condé, président de l’ONG, a insisté sur la nécessité pour les Guinéens de s’approprier leur passé afin d’en tirer des enseignements pour l’avenir. Un message en phase avec la vision exprimée par le président de la République. « Assumer notre histoire, s’en inspirer pour construire l’avenir : c’est l’essence même de notre engagement », a-t-il déclaré, insistant sur l’impératif d’un récit national fédérateur.
L’orateur a également mis l’accent sur l’unité comme moteur du développement. Il a exhorté à dépasser les divisions ethniques et les querelles stériles qui freinent la marche du pays vers la prospérité. « Depuis 2021, un élan de développement a été enclenché. Pour qu’il porte ses fruits, nous devons nous concentrer sur l’essentiel et écarter tout ce qui divise. L’ethnie, les considérations futiles, les querelles inutiles n’ont pas leur place dans la Guinée que nous voulons bâtir », a-t-il martelé devant un auditoire attentif.
Dans le cadre de ses initiatives, Guinée Unie autour de son histoire prépare un événement majeur le 19 avril 2025 : un concert de grande envergure à Kaloum. Cette manifestation culturelle se veut un symbole de l’unité nationale et une célébration du patrimoine guinéen, rassemblant artistes et citoyens autour d’une vision commune de l’avenir.
À travers cette conférence et les actions à venir, l’ONG ambitionne d’ancrer dans les esprits une dynamique de mémoire constructive, où le passé ne constitue pas un fardeau, mais un levier vers un développement harmonieux et inclusif.
Hawa Mohamed Soumah pour Planete7.info
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