Communiqué sur la mort de Dr. Mohamed Dioubaté : « La justice a commis deux erreurs graves » déplore Elhadj Sory Sanoh

La récente déclaration du parquet général de Kankan concernant les circonstances du décès du pédiatre Dr. Mohamed Dioubaté, reconnu pour avoir incendié l’effigie du président de la transition, Général Mamady Doumbouya, au rond-point Komarala Loisir à Kankan, suscite de vives réactions parmi les acteurs socio-politiques guinéens. Le parquet a indiqué que l’état de santé de Dr. Dioubaté, alors en détention, avait conduit le juge d’instruction à ordonner, le 17 septembre 2024, une expertise psychiatrique, suivie d’une ordonnance le 26 septembre 2024 pour un suivi et traitement médical. Malgré ces mesures, Dr. Dioubaté est décédé à l’hôpital régional de Kankan, selon le communiqué.

Cependant, Elhadj Sory Sanoh, membre influent du RPG Arc-en-ciel à Kankan et ancien préfet de Kérouané, conteste la version officielle. Il critique sévèrement la gestion de l’affaire par la justice. « Il faut admettre que la justice a commis deux erreurs graves. La première est le retard dans la communication du procureur sur le décès de Dr. Dioubaté. Il aurait dû s’exprimer au moins 24 heures après le décès. La seconde est d’affirmer que Dr. Dioubaté est mort à l’hôpital, ce qui est une contre-vérité flagrante. Tout le monde sait qu’il est décédé dans sa cellule. Tant que des preuves tangibles ne sont pas fournies, la population ne croira pas à cette version », a-t-il regretté.

Cette déclaration d’Elhadj Sory Sanoh, portée par son expérience et son poids politique local, met en lumière des doutes persistants autour de la gestion judiciaire de cette affaire sensible. Les interrogations sur les véritables circonstances du décès de Dr. Dioubaté continuent d’alimenter le débat public à Kankan et au-delà.

 

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

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