Cellou Dalein Diallo accuse la Junte de Trahir Ses Engagements : Une Dénonciation Vigoureuse à New York

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Le dimanche 25 août 2024, à New York, Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), s’est exprimé lors d’une réunion, dénonçant avec force les dérives de la transition en Guinée. Devant une salle composée de plus de 1 000 sympathisants, le chef de l’opposition a livré un discours où la désillusion et la critique acerbe de la junte militaire étaient au centre de ses propositions.

Cellou Dalein Diallo a ouvertement exprimé sa déception envers les autorités actuelles, qu’il avait pourtant soutenu à leur arrivée au pouvoir. « Les engagements forts, les serments prêts sont aujourd’hui trahis par la junte. Nous avons applaudi leur arrivée parce qu’ils avaient promis de mettre fin à l’instrumentalisation de la justice, aux violations des droits et libertés, et de restaurer les institutions. Ils s’étaient engagés à organiser des élections libres et transparentes pour remettre le pouvoir à celui que le peuple choisissait. Mais que constatons-nous aujourd’hui ? », a-t-il déclaré sous les acclamations de la foule.

Le président de l’UFDG a également évoqué le cas de Foniké Menguè et Billo Bah, figures de la société civile arrêtées dans des conditions obscures, selon lui. « On ignore où se trouvent Foniké Menguè et Billo Bah. Ils ont été arrêtés par la gendarmerie et les forces spéciales avant d’être transportés au Palais Mohamed V puis à Kassa, où ils ont subi des traitements dégradants. Seul le jeune Cissé, arrêté avec eux, a été libéré le lendemain. Pourtant, malgré son témoignage, aucune suite n’a été donnée à cette affaire », a-t-il poursuivi, rappelant que ces militants projetaient de manifester contre la cherté de la vie et les dérives de la transition.

Cellou Dalein Diallo a ensuite évoqué le sort tragique du général Sadiba, arrêté, jugé, puis mystérieusement disparu avant que son corps ne soit retrouvé. « Ce n’est pas l’identité de la victime qui compte, mais l’injustice qu’elle subit », at-il martelé, soulignant la gravité de la situation.

Enfin, l’ancien Premier ministre a décrété la répression croissante des libertés publiques, citant la fermeture de plusieurs médias critiques tels qu’Espace FM, FIM FM, et Djoma FM. « Plus de 1 000 personnes réalisent de ces activités. Ces fermetures sont le résultat direct de leur position critique vis-à-vis du gouvernement », at-il déploré.

Cellou Dalein Diallo a affirmé que son combat pour la démocratie n’était pas terminé, appelant à une mobilisation générale pour la restauration de l’État de droit en Guinée.

 

Hawa Mohamed Soumah pour Planete7 

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