Au cours de l’assemblée générale hebdomadaire de l’union des forces démocratique de Guinée (UFDG) tenue ce samedi 27 janvier 2024 à son siège à la minière où il y’avait une très forte mobilisation des militants, sympathisants et cadre du parti, l’honorable Cellou Baldé, responsable des fédérations de l’intérieur du pays revient sur la mise en place des délégations spéciales
. Pour lui, si on enlève la libre administration des collectivités, la décentralisation n’a plus sa raison d’être.
« C’est un second coup d’état qui est en train d’être perpétré par le CNRD au niveau des collectivités locales. La loi est très claire, nous demandons à tout le monde de comprendre, c’est que le code révisé des collectivités en République de Guinée conformément à la charte de la transition, c’est une loi qui est toujours en vigueur. C’est une loi qui produit son effet, les collectivités sont organisées et fonctionnent sur la base de ce code révisé des collectivités locales. Le principe fondamental de la décentralisation, c’est la libre administration des collectivités, si on enlève la libre administration des collectivités, la décentralisation n’a plus sa raison d’être, les collectivités locales n’ont plus leurs raisons d’être et l’élection des conseillers communaux n’a plus sa raison d’être », avant de s’interroger sur ce qui a prévalu à ce changement.
« Est-ce que vous avez entendu ou vu les autorités de la transition nous brandir des décisions de justice ayant reconnu au moins les tiers des membres de l’ensemble des conseillers communaux de Guinée comme coupable de délits ou de crimes ? Alors c’est un autre coup d’état, c’est la force qu’ils veulent utiliser pour enlever les élus, ceux-là que les populations ont choisi, pour qu’ils choisissent d’autres personnes qui obéissent à leurs ordres, comme ils l’ont fait au niveau des circonscriptions territoriales, les Gouvernorats, les préfectures et même dans une certaine mesure au CNT pour nous imposer des personnes que les populations n’ont pas choisies. Moi, Cellou BALDÉ, je dis, que les conseillers élus le 4 février 2018 et installés une année après restent et demeurent les seuls représentants légaux et légitimes du peuple de Guinée au niveau des collectivités locales. » Conclut-il.