Dans un entretien exclusif accordé à notre rédaction, le directeur du service national des bourses extérieures a donné des explications claires sur la situation des étudiants Guinéens en Egypte qui se disent omis par son service dans le cadre des bourses d’entretien.
Mohamed Bamba Camara rassure que tous ceux qui sont omis seront régularisés mais avec des preuves tangibles de leur omission. Le DG du SNABE est également revenu sur des cas de falsifications de dossiers notamment des faux diplômes du BAC et attestations.
« Beaucoup d’étudiants se disent aujourd’hui qu’ils sont omis. Nous dans le travail d’assainissement, on avait beaucoup d’étudiants boursiers Guinéens qui n’avaient aucun dossier ici au SNABE. On les a purement et simplement sortis des listes, leur demandant de nous faire la preuve qu’ils sont boursiers, très souvent les gens sont sortis, ils n’ont pas de dossiers, pas d’attribution ou n’ont pas d’attestation de bourse, nous essayons de voir en enquêtant auprès de nos collègues qui étaient là à l’époque qu’ils répondent un peu aux critères et qu’ils aient été bien envoyés par le SNABE pour les restaurer. Alors chaque fois qu’un étudiant dit omis ou insuffisamment payé c’est-à-dire un étudiant en postuniversitaire sensé toucher 120 dollars et qu’il toucherait 100 dollars, on demande aux ambassades de nous remonter les informations et nous allons procéder aux rectifications. Mais certains plus crier, mais ce n’est pas ce qui résout le problème, il faut nous faire parvenir les dossiers pour que nous puissions les mettre à jour. On parle d’omission, nous nous avons des situations, je vais prendre le cas de l’Egypte, on a des étudiants qui réclament aujourd’hui des bourses, on en a un qui est parti étudier en 2007, il prétend encore être parfaitement en situation de classe, donc il faudra qu’on prenne une décision quand est-ce qu’on arrête un moment les frais ? Parce que des cas pour des étudiants qui sont allés pour un Master en 2016 ou en 2017 pour deux ans il faudra qu’on explique, faire une décision simple. Est-ce que si quelqu’un bénéficie d’une bourse tant qu’il peut étudier il reste et étudie ou on se cantonne sur le cycle pour lequel il est parti ? Cela peut paraitre d’ailleurs plus logique, c’est ce que se fait ailleurs. Mais les gens chez vont pour un cursus de 2 ans, ils sont étonnés qu’après 7 ans on les sorte des états, j’ai beaucoup de cas comme çà et là on parle de 300 personnes sorties des listes, ce n’est pas compliqué, envoyez-nous les dossiers, nous les étudions et au fur et à mesure on procède à la régulation. Nous avons des dossiers d’étudiants qui se sont amusés à faire des fausses attestations pour nous induire en erreur pour justifier qu’ils sont là depuis très longtemps, des étudiants qui falsifient les diplômes du BAC que nous avons faits authentifier auprès du service d’examen et concours, on a des cas d’étudiants qui vont mais tenant pas, ils vont dans des écoles peu regardantes, on a même des ambassades qui ont attiré notre attention là-dessus », a révélé le DG du SNABE.
Mohamed Bamba Camara a également apporté ces précisions pour les étudiants régularisés.
« Mais nous continuons à dire que tous ceux qui estiment être légers dans leur droit faites-nous parvenir vos dossiers on les traitera, on reviendra. Il y a une petite précision à faire que vous ayez été omis et qu’on ait traité votre dossier cela ne fait pas que du jour au lendemain que vous êtes payés. Parce qu’on va vous mettre dans les règles, les dossiers sont traités, vous êtes intégrés on va engager le circuit de paiement donc ce que je demande aux ambassades de faire quand elles ont des liquidités, elles peuvent nous avancer une fois que les dossiers sont validés, le temps que la bourse de l’intéressé arrive ».
Pathé Diallo