Brutalement Agressée par son Époux, Fatoumata Tall Frôle le Drame : Appel à la Justice et à la Protection des Femmes

Dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 septembre 2024, un drame de violence conjugale s’est produit au quartier Loppet, laissant une femme grièvement blessée. Fatoumata Tall, mère de famille et résidente de ce quartier, a été violemment battue par son mari, Ousmane, occasionnant de graves fractures aux deux bras de la victime. Ce sont les révélations de Mari Sabou, la sœur cadette de Fatoumata, qui ont permis d’éclairer les circonstances de ce terrible incident.

Mari Sabou, encore sous le choc, raconte les faits. « J’étais à Dounet pour un baptême quand mes parents m’ont appelé pour me dire que ma sœur avait été violemment frappée. J’ai immédiatement quitté Dounet pour rejoindre notre famille à Loppet. En arrivant, j’ai fréquenté la mère de son mari, mais elle m’a dit qu’elle n’en savait rien. C’est une voisine qui m’a informée que ma sœur avait été battue par son époux », témoigne-t-elle avec émotion.

Dès leur arrivée à l’hôpital, la famille de Fatoumata a été confrontée à la gravité de la situation. « Après la radiographie, on a découvert que ses deux soutiens-gorge étaient fracturés. Le bras droit était cassé une fois et le bras gauche deux fois », poursuit Mari Sabou, qui explique que l’agression aurait été commise à l’aide d’une hache.

Face à cette violence inouïe, la famille a demandé à l’agresseur de leur rendre Fatoumata si ce dernier ne souhaitait plus vivre avec elle. Ce drame met en lumière la cruauté qui subissent encore de nombreuses femmes victimes de violences conjugales, et rappelle l’urgence de renforcer les dispositifs de protection pour ces victimes.

Fatoumata Tall, aujourd’hui alitée, devra faire face à une longue convalescence. Quant à son mari, les autorités compétentes sont attendues pour prendre des mesures à la hauteur de cet acte barbare.

Cette affaire soulève une nouvelle fois la question cruciale de la protection des femmes en Guinée, où de nombreux cas de violences conjugales restent trop souvent impunis. La société civile, les institutions publiques et les organisations de défense des droits humains doivent se mobiliser pour que la justice soit rendue à Fatoumata Tall et à toutes les victimes silencieuses de cette violence systémique.

 

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

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