Avant-projet de la nouvelle constitution: Une avancée vers une gouvernance inclusive (Par Moussa Fofana)
𝗣𝗿é𝘀𝗲𝗻𝘁é 𝗹𝗲 𝟮𝟵 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟮𝟰, à 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗲 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝘂𝗹𝗴𝗮𝗿𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹, 𝗹’𝗔𝘃𝗮𝗻𝘁-𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗡𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗴𝘂𝗶𝗻é𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗮 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗯𝘂𝘁 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗶𝗱é𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗮𝘆𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹. 𝗔𝘃𝗲𝗰 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟬 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝘀𝗼𝗶𝗴𝗻𝗲𝘂𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 é𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿é𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 (𝗖𝗡𝗧), 𝗰𝗲𝘁 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁-𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝘃𝗶𝘀𝗲 à 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗮𝘂𝗿𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗺é𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀𝗶𝗳𝘀.
La Guinée a toujours su naviguer à travers les tournants décisifs de son histoire. Et ce nouvel enjeu de renforcement de sa démocratie et de sa bonne gouvernance ne fera pas exception. En effet, le CNT avec à sa tête Dr Dansa Kourouma, s’est vu assigner la lourde responsabilité d’élaborer une nouvelle constitution, axée sur l’inclusivité de tous les enfants de la Guinée. C’est dans cette dynamique qu’un dialogue a été engagé avec toutes les parties prenantes de la société guinéenne, y compris les représentants des institutions, des partis politiques et de la société civile. À travers cette approche, l’objectif est d’établir un texte final reflétant les aspirations et les préoccupations de l’ensemble de la population. Pour Dr Dansa, il s’agit de mettre en place « 𝘂𝗻𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗮𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 ».
𝗨𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗶𝗻𝗻𝗼𝘃𝗲
L’avant-projet est composé de plusieurs innovations significatives qui renforcent les institutions démocratiques. Parmi celles-ci, on trouve l’instauration d’un bicaméralisme parlementaire, qui comprend une Assemblée nationale et un Sénat. L’objectif de ce système est de diversifier les représentations et d’équilibrer les pouvoirs législatifs. En outre, la limitation des mandats présidentiels à deux est un changement majeur qui pourrait prévenir le présidentialisme excessif et favoriser une alternance politique saine. La protection des droits et libertés fondamentaux y est également traitée.
La future constitution prévoit des dispositions pour garantir une justice indépendante, en révisant la composition du Conseil Supérieur de la Magistrature, ce qui permettra de réduire l’influence politique sur le système judiciaire. Un autre aspect notable est la réorganisation de l’espace partisan, permettant aux candidats indépendants de se présenter aux élections nationales. Cette mesure contribuera à restreindre l’hégémonie des partis politiques traditionnels et à recentrer le citoyen au cœur du processus électoral. Favorisant ainsi une pluralité d’opinions, de laquelle va découler une représentation plus diversifiée.
En sus de permettre l’éducation gratuite jusqu’à 16 ans, l’avant-projet inclut aussi des garde-fous pour prévenir les abus de pouvoir. Il clarifie les relations entre le Président de la République et les autres branches du gouvernement, limitant ainsi ses attributions pour éviter toute dérive autoritaire. La mise en place d’un système de parrainage pour les candidatures présidentielles est une autre mesure qui pourrait contribuer à une compétition électorale plus équitable.
En somme, ce travail du Président Dr Dansa Kourouma et son équipe représente une opportunité historique pour le pays. En promouvant la bonne gouvernance, en protégeant les droits fondamentaux et en encourageant une participation citoyenne active, ce projet pourrait non seulement stabiliser la démocratie guinéenne mais aussi renforcer la confiance du peuple dans ses institutions.
𝗠𝗼𝘂𝘀𝘀𝗮 𝗙𝗼𝗳𝗮𝗻𝗮 chef cab du Président du CNT
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