A l’aube du samedi 4 novembre 2023, un commando lourdement armé a attaqué la maison centrale de Conakry en y exfiltrant l’ancien président Moussa Dadis Camara, Balise Goumou, Moussa Tiegboro Camara et Claude Pivi tous accusés dans le dossier du massacre du 28 septembre 2009. Si les trois premiers ont été rapatriés en prison quelques heures plus tard, le dernier Claude Pivi qui reste encore dans la nature est toujours activement recherché.
Le président du parti Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), s’est exprimé sur le sujet ce lundi 6 novembre 2023, dans l’émission Mirador sur FIM FM. Bah Oury appelle à la responsabilité de l’ensemble des Guinéens face à cet évènement qui intervient dans un contexte de fragilité du pays.
« La République est fragile et cette fragilité dans les circonstances actuelles doit amener tous les responsables que ça soit les autorités de la transition ou les autres acteurs, le barreau, les magistrats, les citoyens, les acteurs politiques et société civile de faire preuve de responsabilité et de sens de retenu dans des circonstances exceptionnelles dans l’histoire de la Guinée. Nous sommes sur une corde raide, il suffit que ça balance d’un côté de manière brusque pour que tout chavire, il faut prendre conscience de ce fait. Comme il y a des processus de recherche en cours, il est important de souligner que dans le contexte actuel, il faut que les autorités des forces de défense et de sécurité qui sont à la poursuite du fugitif ou des fugitifs de faire en sorte que l’intégrité physique de ceux-là dans des circonstances susceptibles de pouvoir être réalisé, que leur intégrité physique soit protégée. En fin de compte ce qui pourra faire grandir la République », a lancé l’ancien ministre de la réconciliation.
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