Tout porte à croire que désormais ni la recherche de Claudi Pivi ni l’agenda électoral ne font partie des priorités de la junte du CNRD, encore moins la fameuse refondation pharaonique (sic) de la Guinée.
De toute évidence, la force de la transition se mesure à sa capacité à écraser les pauvres citoyens. Ses muscles sont destinés à éteindre les médias. Sa fierté consiste à brouiller les réseaux sociaux et faire de la Guinée une prison à ciel ouvert.
L’intelligence de ses membres se réduit à la distribution des grades et décrets pour récompenser l’échec. Leur patriotisme se vérifie par les détournements de deniers publics avec garantie d’impunité pour les prédateurs. La loyauté se manifeste par le culte de personnalité et le retour de la propagande de la “révolution parti-État”.
En fait, c’est comme cela que devient un pays dont les dirigeants ne se gênent de rien. L’empathie, l’éthique et les nobles ambitions n’ont aucun sens pour eux. Ils dorment et ronflent comme des gens normaux alors qu’ils ne le sont plus. Ils regardent leurs enfants et leurs proches dans les yeux en dépit de tout le malheur qu’ils causent quotidiennement dans la vie de leurs innocents et résignés compatriotes.
OUPS ! J’oubliais qu’ils ont juré sur les livres saints. Ceci expliquant cela, l’inévitable fin nous donnera encore d’autres leçons de vie.
Aliou BAH
MoDeL