Comme plusieurs autres formations politiques le parti de l’ancien premier ministre a tenu son assemblée hebdomadaire ce samedi 21 octobre à Matam domino dans la commune du même nom. Au cours de cette assemblée présidée par Hadja Fatoumata Camara, vice-présidente de l’Union des Forces Républicaine, plusieurs sujets ont été inscris à l’ordre du jour mais celui de la bavure dont ont été victimes les hommes de médias en début de semaine à l’occasion de la marche pacifique organisée par le SPPG a attiré plus les cadre du parti que dirige Sidya Touré.
Prenant la parole elle soutient que cet acte qu’elle qualifie de liberticide est une mauvaise image pour le pays. « Nous nous réunissons à nouveau ce samedi, comme d’habitude et les femmes du parti ont voulu apporter une touche particulière à cette rencontre. Nous avons décidé à ce que la liberté acquise le 02 octobre 1958 soit célébrée en différé. Et nous voilà ce samedi 21 octobre 2023 réunis pour célébrer la liberté dans un contexte où elle est mise en forte épreuve. Des restrictions des sites dont Guineematin mais aussi le brouillage de certaines ondes comme FIM FM lors de l’intervention de Sékou Koundouno du FNDC. À cela il faut ajouter cet acte incivique, ignoble qui n’honore pas notre pays dont l’image démocratique est déjà compromise : la répression des journalistes suivi de leur arrestation à l’occasion de la manifestation organisée par le syndicat », a-t-elle laissé entendre avant de poursuivre.
« Et comme l’a exprimé le président Sidya Touré, nous renouvelons encore le soutien de l’UFR et de son président à la presse guinéenne. Il faut que ça cesse ! Donc, en organisant cette activité, nous avons décidé de célébrer notre liberté, en dépit du fait que le régime s’emploie à restreindre nos libertés. Nous disons NON comme l’ont fait nos devanciers et c’est là la vraie expression de l’appropriation par nous du slogan de la semaine de l’indépendance : s’inspirer du passé pour construire le futur ensemble », conclut-elle.
Ousmane Tolo Soumah du bureau de la jeunesse de l’UFR abonde dans le même sens et fait savoir à son tour que cela est un recul démocratique. « Les journalistes étaient dans la rue pour réclamer leurs droits. Au nom du bureau exécutif, nous partageons la peine de la presse, ce qui est arrivé à la presse nous est arrivé aussi. Les médias ont défendu les valeurs ici et continuent à le faire. Au lieu de vous aider à briller, on est là à vous éteindre. Soyez unis les médias. Ce n’est pas Mamadi Doumbouya qui a donné la liberté de la presse, ça été un combat au moment où nous étions à l’école. Il y en a qui se sont battus comme Sidya Touré pour qu’il y ait la liberté de la presse parce qu’il n’y avait que la RTG. Ce sont ces gens-là qui sont là à vous tuer à petit feu. 13 journalistes arrêtés, d’autres violentés et blessés, même en Birmanie on n’en a pas vu », renchérit-il
Mohamed Diallo pour Planete7.info