Abdoulaye Sow : « Notre revendication aujourd’hui est qu’on libère les radios, qu’on libère l’internet et que les guinéens puissent regarder la télé de toutes nos chaînes »
Vingt quatre heures après la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse dans le monde, en Guinée, les autorités de la transition continuent toujours à réduire les médias en mandants.
A l’occasion de la célébration de cette journée internationale ce mercredi 1er mai 2024, Abdoulaye Sow, secrétaire général de la FESABAG se dit outré face à cette situation que vivent les médias privés. Il estime qu’il est inacceptable que la presse soit réduite au silence.
« Nous sommes dans un pays où il n y’a pas de radio, c’est inacceptable, nous sommes dans un pays où l internet est vasciant, ce n’est pas acceptable. Nous sommes dans un pays où la liberté syndicale est bafouée, nous ne pourrons plus l’accepter. Nous voulons un pays libre et démocratique, un pays respectueux des libertés fondamentales du citoyen et de la liberté syndicale, » dira-t-il avant d’ajouter.
« Notre revendication aujourd’hui est qu’on libère les radios, qu’on libère l’internet et que les Guinéens puissent regarder la télé de toutes nos chaînes sur le bouquet canal. Nous ne pouvons plus accepter un pays enfermé sur lui-même comme si , nous étions dans les années 1800, on est en 2024, il faut que la Guinée change, il faut qu’on soit un pays libre et démocratique, nous ne voulons pas que nous soyons embastillés comme c’est le cas aujourd’hui. Il faut aussi qu’on est le courant, on a plus de l’électricité, amenez-nous le courant !Libérez-nous ! Faites en sorte que le Guinéen soit fier chez lui. Nous avons un pays riche mais le Guinéen vit dans la précarité la plus totale, il faut que sa s’inverse et sa change, » a-t-il conclu.