La manifestation appelée par l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et ses partis alliés de l’Alliance national pour l’alternance démocratique (ANAD) a été peu suivie ce mercredi 25 novembre à Conakry.
Ces deux entités politiques appellent à une manifestation pour revendiquer “la victoire” de Cellou Dalein Diallo à l’élection présidentielle du 18 octobre dernier et pour protester contre les arrestations et l’incarcération de ses membres.
Mais, le mot d’ordre n’a pas été suivi sur le terrain. D’abord sur l’autoroute Fidel Castro où la marche devrait essentiellement se dérouler, la circulation était normale même si les activités économiques étaient au relenti.
Sur l’axe la route le prince, la circulation n’a pas connu son rythme habituel. Les boutiques et magasins étaient fermés.
Sur les coins stratégiques, des véhicules des forces de défense et de sécurité sont postés pour prévenir d’éventuels risque d’affrontements dans cette zone.
En début de la matinée (10 heures), un affrontement a éclaté entre manifestants et forces de sécurité à Wanindara dans la commune de Ratoma, où deux cas d’arrestation ont été enregistrés.
A Hamdallaye un autre quartier de la haute banlieue, des heurts ont éclaté entre des jeunes qui voulaient investir la rue pour faire respecter le mot d’ordre de manifestater et les agents de maintien de l’ordre.
Au moment où nous mettons en ligne cet article (13 heures), un calme précaire règne dans la capitale guinéenne.
Cependant, dans d’autres endroits notamment sur l’axe Hamdallaye-Cimenterie, des risques d’affrontements sont perceptibles.
L’opposition appelle à une manifestation au moment où toutes les manifestations sont interdites par les autorités du pays pour des raisons sanitaires jusqu’à nouvel ordre.
ADD