La CRIEF classe sans suite les affaires de corruption et de détournement de fonds publics : le procureur Aly Touré s’exprime

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La Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a récemment pris la décision de classer sans suite plusieurs dossiers de corruption et de détournement de deniers publics visant d’anciens ministres et hauts cadres de l’État.

Le procureur spécial Aly Touré a expliqué les raisons derrière cette décision, insistant sur l’absence de preuves incriminant les personnes concernées.

Selon le procureur Aly Touré, avant d’initier toute procédure judiciaire, des vérifications préalables sont indispensables pour établir la validité des accusations portées. <<Avant d’engager une quelconque poursuite, nous devons d’abord procéder à des vérifications préalables. À ce jour, ces vérifications n’ont pratiquement rien donné de positif>>, a déclaré le procureur Aly Touré. Il a souligné que les contrats faisant l’objet de dénonciations ont été rigoureusement examinés. À la suite de cet examen minutieux, la conclusion s’est imposée : <<Nous avons conclu à l’absence totale d’infractions.>>

Cette décision de classement sans suite concerne plusieurs personnalités publiques, notamment Monsieur Alphonse Charles Wright, Monsieur Ousmane Gaoual Diallo, Monsieur Bernard Goumou, et Monsieur Moussa Cissé. Le procureur a précisé que <<le ministère public ne peut que classer l’affaire sans suite>> en l’absence d’éléments probants.

Pour Aly Touré, la justice doit se baser sur des faits vérifiables et non sur des suppositions. <<Puisque les vérifications des indices n’ont rien révélé, nous classons l’affaire sans suite>>, a-t-il conclu, réitérant l’engagement de la CRIEF à mener ses investigations avec impartialité et rigueur.

Cette décision de la CRIEF, basée sur l’insuffisance de preuves, marque une étape importante dans la gestion des affaires judiciaires impliquant d’anciens responsables gouvernementaux. Elle illustre également la vigilance et le professionnalisme des autorités judiciaires dans le traitement des affaires sensibles et complexes.

La déclaration du procureur spécial Aly Touré a été perçue par certains comme une clarification nécessaire dans un contexte où les soupçons de corruption et de mauvaise gestion financière continuent de susciter un vif intérêt public. Toutefois, elle pose également la question de l’efficacité des mécanismes de lutte contre la corruption et de la transparence dans les affaires publiques.

 

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info

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