Un État gaspilleur de l’argent public : Attention ! La promesse faite à la jeunesse – c’est l’emploi !

C’est facile de dépenser l’argent public. Mais c’est plus intelligent de dépenser l’argent public si l’Etat donne l’opportunité aux citoyens de produire plus pour gagner plus.

Au Sénégal, malgré tous les programmes mis en place pour relever le défi de la souveraineté économique et de la création d’emplois, nous avons un État gaspilleur de l’argent public. Un État qui entretient une pléthore d’agences et de directions nationales budgétivores des ressources des contribuables mais dont la plupart ne crée véritablement pas de richesses à l’Etat. Une vraie saignée dans la caisse publique !

Et pourtant, les fonds alloués à leur fonctionnement c’est-à-dire loyers, salaires, indemnités, fonds communs, voitures et logements de fonction, assurances, peuvent être investis ailleurs et créer plus d’emplois et de richesses pour le pays.

Pourquoi ne pas confier le management de ces agences et directions publiques à des groupements privés ? C’est là tout l’intérêt d’un partenariat public privé. Car tout le monde sait que le secteur privé est le principal acteur incontournable de la création de richesses et d’emplois.

À mon humble avis, il urge de transformer toutes ces agences et directions nationales en des usines de production de richesses et de création d’emplois.

Rien que les directions de la pêche, de la santé, de l’agriculture, de l’environnement, de la recherche scientifique, du numérique, du sport, de la culture et de l’artisanat sont de véritables niches de création de richesses et d’emplois. Ce sont des structures qui doivent être transformées en incubateurs de startups, de projets portés et pilotés par des entrepreneurs privés.

Ceci permettra de résoudre à la fois les défis de la souveraineté économique et de l’emploi. Car, on ne peut dépenser que lorsque l’on gagne plus, et gagner plus veut dire beaucoup produire. Or tout le monde sait que l’Etat du Sénégal est un gros dépensier et ne joue pas véritablement son rôle de boosteur de l’innovation et de la créativité, car aucun secteur économique ne tient la manche comme il le faut.

Les contribuables auront beau payer les impôts, l’Etat aura beau collecter des taxes, si c’est le collecteur lui-même qui s’occupe à employer du personnel pour gérer les ressources publiques, à mon avis, il y a problème. C’est comme le serpent qui se mord la queue. Entre la collecte d’impôts, les dépenses internes et les dettes extérieures, l’Etat ne s’en sortira jamais.

Passer la main à des groupements privés pour gérer les agences et directions publiques de l’Etat est une façon de gérer efficacement les dépenses de l’argent public et en même temps de promouvoir l’innovation et la création d’emplois.

Pensez y !
La promesse faite à la jeunesse sénégalaise – c’est d’abord la question de l’emploi.

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PlumeCitoyenne
MaremKANTE
Dimanche 19 mai 2024.